Secteur pastoral d’Aigle

La première erreur serait de croire que les Saintes et les Saints sont des personnes parfaites, alors que c’est l’un ou l’autre de leurs actes qui est montré en exemple mais de loin pas toute leur vie. Saint Pierre, le premier des Saints, a quand même renié trois fois le Christ… si toute la vie d’un Saint devait être parfaite, il serait le premier à être recalé ! Saint Paul a commencé par être un redoutable Pharisien qui faisait persécuter les Chrétiens – ce fut le cas d’Etienne, premier martyr. Pourtant, Paul est avec Pierre parmi les plus grands saints qui soient. Nous avons donc CHACUNE, CHACUN vocation à la sainteté puisque c’est l’un ou l’autre aspect d’une vie pouvant être donné en exemple à toute l’Eglise qui fait la sainteté d’une personne. Et ceci quel que soit notre passé.

La deuxième erreur serait de n’en faire que la fête des Saints déjà au ciel – donc morts. Erreur favorisée par la proximité du 2 novembre, jour où nous commémorons les fidèles défunts. Non, les Saintes et les Saints sont aussi toutes celles et tous ceux – peut-être vous ! – que l’Eglise n’a pas encore reconnus et dont beaucoup sont vivants. Comme nous sommes tous appelés à être saints, et comme ceux qui le sont déjà au ciel sont eux aussi bien vivants, nous sommes tous saints (ou en passe de le devenir) et tous vivants.

C’est donc notre fête à tous ! Bonne fête !