Secteur d’Aigle
Galeries
- Catéchuménats 2023 [video width="1080" height="2280" mp4="https://www.cath-vd.ch/wp-content/uploads/2023/05/KTQ2023.mp4"][/video]
- Chasse aux oeufs [video width="1080" height="2280" mp4="https://www.cath-vd.ch/wp-content/uploads/2023/05/ChasseOeufs2023.mp4"][/video]
- Sortie récréative de l’équipe pastorale à Genève [video width="264" height="480" mp4="https://www.cath-vd.ch/wp-content/uploads/2023/05/Sortie_EP_27_avril_23_AdobeExpress.mp4"][/video]
Présentation
Dieu reste quoiqu’il arrive !
Enfin un peu de chaleur est arrivée et les jardiniers les plus téméraires ont osé planter leurs tomates et leurs aubergines ! Le climat dans lequel nous vivons ne cesse de nous déstabiliser. La neige est encore sur nos sommets, mais nous savons que nous allons vers le chaud et peut-être même les canicules… heureusement, il y a des piliers sur lesquels nous bâtissons notre foi :
La présence réelle du Christ : Jésus a promis qu’il resterait avec nous jusqu’à la fin des temps ; et chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie, c’est Lui qui nous parle et c’est Lui qui nous nourrit. Un mystère qui nous dépasse et que nous n’aurons pas trop de toute notre vie pour vivre et approfondir.
La première des communions (appellation donnée par nos nouveaux programmes catéchétiques) nous rappelle que c’est un mystère à célébrer et à fréquenter assidûment afin d’en vivre. Dieu a choisi de se donner à nous dans l’Eucharistie. Les visages de nos enfants déconcertés, mais rayonnants de cet amour venu les visiter, nous rappellent l’éternelle fraîcheur de la rencontre divine.
Après le travail, les vacances qui arrivent sont une bonne occasion pour nous remettre au centre de nos vies et retrouver l’élan qui nous pousse ; en montagne, sur les collines ou près d’un lac, restons au centre de nous-mêmes, toujours en présence de ce Dieu qui a traversé la mort pour nous sauver. Il restera toujours auprès de nos vies, de son début jusqu’à la fin, et peu à peu Il nous convertira à son amour. Alleluia ! AMEN !
Bel été à chacune et chacun !
Patrice Gasser
Activités
Prière à Marie, femme de l’écoute
Une prière du Pape François invitant à suivre Marie, femme de l’écoute, de la décision et de l’action
Pape François – abbé Jean-Marc Nemer
Eclairage
Cette prière du pape François, récitée au terme de la récitation du chapelet – Place Saint-Pierre, 31 mai 2013, implore Marie, femme de l’écoute, de nous aider à être attentifs à la Parole de Jésus et à la réalité qui nous entoure. Elle demande également à Marie, femme de la décision, de nous éclairer pour obéir à la Parole de Jésus. Elle appelle Marie, femme de l’action, à guider nos pas pour répandre la charité et l’amour de Jésus dans le monde.
Prière à Marie, femme de l’écoute
Marie, femme de l’écoute, ouvre nos oreilles :
fais que nous sachions écouter la Parole de ton Fils Jésus
entre les mille paroles de ce monde ;
fais que nous sachions écouter la réalité dans laquelle nous vivons,
chaque personne que nous rencontrons,
en particulier celle qui est la plus pauvre, démunie, en difficulté.
Marie, femme de la décision,
illumine notre esprit et notre cœur,
pour que nous sachions obéir à la Parole de ton Fils Jésus, sans hésitations ;
donne-nous le courage de la décision,
de ne pas nous laisser entraîner pour que d’autres orientent notre vie.
Marie, femme de l’action,
fais que nos mains et nos pieds aillent « en hâte » vers les autres,
pour apporter la charité et l’amour de ton Fils Jésus,
pour apporter, comme toi, dans le monde la lumière de l’Évangile.
Amen !
PAPE FRANÇOIS
Un livre à lire : Léonie, la faiblesse transfigurée, de Joël Guibert
Dans toute famille, il y a un ‘vilain petit canard’ … c’était le cas de Léonie, sœur de Ste Thérèse de Lisieux. Pourtant, surprise : la voici en cours de béatification ! Léonie … ou une sainteté pour les « cancres » !
par Aline-Maryse BarraudLéonie, La Faiblesse Transfigurée, Joël Guibert
Retraite Spirituelle N° 2
Ed. du Carmel, Juin 2018
Il est des livres qui vous marquent plus que d’autres. Ce livre ne peut que toucher le lecteur ; je l’ai surligné, annoté et suis en train de le relire.
Il s’inscrit dans une collection de livres nommée « retraite spirituelle », collection proposant des parcours de quelques jours en compagnie d’un.e saint.e ou d’une personnalité marquante.
Léonie Martin était une des sœurs de sainte Thérèse de Lisieux ; on la décrit comme la moins douée de cette famille incroyable. Un peu comme le vilain petit canard, si j’ose dire ainsi. Pourtant, son rayonnement va croissant et sa cause de béatification est lancée.
Se livrer tel que l’on est à la Miséricorde divine, tel est le thème principal de ce livre. L’auteur nous prend par la main et nous fait voyager au cœur de la « petite voie » de Sainte Thérèse, vécue intensément par Léonie. Ce livre donne vraiment une grande espérance à tous ceux qui se sentent très faibles, ceux qui ont « des problèmes ». Il est un hymne et une invitation à une confiance sans bornes en un Dieu qui ne demande qu’à se donner à nous pleinement. Et c’est cela, la sainteté – la sainteté pour les « cancres » ! Telle est la trame de fond de cet ouvrage.
Rejointe dans ma propre faiblesse, j’ai été vraiment remuée du fond de mon cœur par cette lecture, que j’ai beaucoup de joie à vous partager.
Le Jardin du Bon Dieu : Le Narcisse … mortellement beau, étonnamment revivifiant !
Saviez-vous que nos narcisses ont des vertus insoupçonnées au-delà de leur beauté empoisonnante ?
Nous avons tous vu ou senti un narcisse. Cette plante, présente dans une grande partie de notre bassin alpin, se trouve aussi dans la Bible. Il n’est pas précisé de quel narcisse il s’agit. Il en existe deux, qui ont des noms charmants : le narcisse des poètes et le narcisse à fleurs rayonnantes. Ces deux espèces sont endémiques de notre région.
Malheureusement, ces deux narcisses n’ont pas de vertus médicinales ; au contraire même, car ils peuvent provoquer des empoisonnements graves. Mais ils ont la capacité de se démultiplier et de redonner vie à un endroit en voie de désertification.
La preuve en est déjà inscrite dans la Bible au chapitre 35 d’Esaïe, qui commence par l’annonce réjouissante de la transformation du désert et de la terre aride en tapis de fleurs de narcisse.
Par ce texte, Esaïe nous invite aussi à un changement radical de perspective en se posant une question essentielle : comment résister au mal et le combattre ?
La venue des narcisses dans le désert prouve que même sur des terres arides, où il n’est pas possible de combattre cette fin inéluctable de toute vie, il y a toujours une possibilité d’espoir de voir renaître une fleur. Cette dernière marque le combat pour le bien. Le désert est éradiqué et la terre aride disparaît par l’irrigation et la présence cachée des bulbes de narcisse.
Pour Esaïe, la présence de Dieu, même invisible, est la garantie du triomphe du bien, de la justice et de la paix. Toute l’articulation du texte est là. Il nous rappelle que ce n’est pas le mal qui fait fuir le bien, mais le bien qui faire fuir le mal (les narcisses fleurissent dans le désert). On ne combat pas la violence, on fait œuvre de paix. On ne lutte pas contre l’obscurité, mais on peut apporter la lumière. Finalement, on ne peut jamais lutter contre la mort, mais on peut se battre pour la vie.
Il y a vraisemblablement ici l’assise d’une sagesse commune à tous. Dieu sait que le mal est étendu, mais Il ne se laisse pas conduire par lui. Il apporte par sa seule présence comparée à une eau bienfaisante, la restauration du beau et la guérison de la vie.
Les bulbes de narcisse sont là, cachés dans le sol. C’est en devenant sensible à la présence de Dieu, que le désert, la terre aride, comme notre cœur se changent en champs de fleurs.
Source : P. Geoffroy, La Bible et les Plantes, Passiflores, 94 p. Janvier 2014