L’Unité pastorale interculturelle (UPI) Nyon-Terre Sainte a vécu la messe d’entrée en pastorale dimanche 29 septembre à l’église Notre-Dame de Nyon – une année placée sous le thème «avec sainte Thérèse, soyons des pèlerins d’espérance». La célébration était animée par les six communautés francophones et les communautés linguistiques – italophone, hispanophone, lusophone, coréenne et slovaque – de l’UPI. Au nom de l’évêque, Mgr Charles Morerod, L’abbé Aimé Munyawa, nouveau curé modérateur, et Alice Nielsen, agente pastorale, ont été accueillis par Michel Racloz, son représentant pour la région diocésaine Vaud, et installés par l’abbé Jean-Claude Dunand, vicaire général, comme co-modérateurs de l’UPI: ils travailleront ensemble à sa tête.
Une expérience du nouveau visage de l'Eglise
La célébration était riche de symboles: l’abbé Dunand a remis sa chasuble au nouveau curé modérateur et les clés du tabernacle à Alice Nielsen qui ont signé leur acceptation de la mission qui leur a été confiée par l’évêque. Le tout en présence du reliquaire de sainte Thérèse de Lisieux.
Cette nomination s’inscrit, a dit Michel Racloz, «dans la dynamique d’une Eglise synodale en mission. Elle est une expérience de ce nouveau visage d’Eglise plus lumineux de l’Evangile». «Cette co-modération se veut aussi coresponsabilité, co-construction, coopération, confiance» pour «favoriser l’évangélisation et l’approfondissement de la foi, la beauté et la profondeur des célébrations». L’abbé Aimé et Alice ont «le souffle, l’expérience et les compétences pour faire un saut dans la foi et relever le défi de cette co-modération avec votre soutien». L’abbé Jean-Claude Dunand a comparé les deux nouveaux coresponsables de l’UPI à une équipe de pilotes: l’un tient le volant, l’autre lit la carte, dans «une véritable aventure de coresponsabilité dans la complémentarité des compétences, des différences et des fonctions».
Signe de la présence de Dieu
«C’est avec une grande joie et beaucoup d'humilité que nous acceptons aujourd’hui ce service que notre évêque nous confie», a dit Alice Nielsen au nom des deux co-modérateurs, comparant l’UPI à «un magnifique bouquet de fleurs (… ) composé d'innombrables variétés». Eux sont chargés de «nouer la gerbe de fleurs (…) pour que ce bouquet réponde à ce que l'on attend de lui: qu'il soit beau et harmonieux, que nous puissions ensemble être le signe visible de la présence de Dieu au milieu de la Côte».
Kermesse et exposition sur sainte Thérèse de Lisieux
A l’issue de la messe a eu lieu la kermesse: petite restauration, tombola, vente de fleurs; et dans la grande salle de la Colombière, une exposition sur la vie et le message de Thérèse de Lisieux, «Thérèse ou la brûlure d’amour», visible jusqu’au 6 octobre.
Partager sur :
