Série d’été : cinq nouveaux diplômés
Cet été, semaine après semaine, nous partons à la découverte des travaux de fin d’études des cinq nouveaux diplômés vaudois du Centre Catholique Romand de Formation en Eglise (CCRFE). Engagés en paroisse, en aumônerie ou après des jeune…
Cet été, semaine après semaine, nous partons à la découverte des travaux de fin d’études des cinq nouveaux diplômés vaudois du Centre Catholique Romand de Formation en Eglise (CCRFE). Engagés en paroisse, en aumônerie ou après des jeunes, ils ont, chacune et chacun, eu à cœur de défendre un mémoire proche de leur engagement professionnel et sur le terrain. Nous leur avons posé quatre questions.
5/5 Clemencia Biberstein, animatrice pastorale
En quoi consiste votre travail de diplôme ?
Mon travail interroge le rôle de la parole évangélique dans la vie. Il s’ancre dans mon activité au sein du MADEP-ACE, auprès des préadolescents. L’enjeu est de leur donner des espaces de partage sans compétition ni jugement, car malgré leur regard pertinent sur la vie, les jeunes ne sont que peu écoutés. Ce travail s’intéresse donc à ce qu’ils expriment de leur relation au monde et à Dieu et sonde le besoin de l’humain à recevoir une Parole venant de Dieu.
La lecture de la rencontre entre Jésus et la Samaritaine m’a montré que, par l’authenticité dans l’écoute et le dialogue, une conversation anodine peut ouvrir à plus grand que soi, à la Vie avec un grand «v », à la Révélation. Dieu s’y révèle attentionné, initiant le dialogue avec nous dans les moments ordinaires de notre quotidien, par un cheminement progressif et personnel.
Dans leurs échanges sur leur vie, les préadolescents partagent et vivent l’Évangile à travers la naissance d’une attitude d’écoute réciproque. Cela se passe également par étapes qu’ils expérimentent dans le jeu, la convivialité et le fait de prendre la parole et d’être entendus.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Je suis convaincue que la communication de la foi va de pair avec le fait de prendre l’autre au sérieux et qu’il est bon et même vital pour les jeunes d’oser poser des questions de sens. J’adore aussi creuser les textes bibliques et théologiques, ce travail me permettait de lier ces deux aspects.
Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler pour l’Eglise catholique dans le canton de Vaud ?
Par mon intérêt marqué pour l’enfance, l’adolescence et l’éducation, j’ai longtemps été bénévole en catéchèse. Quand on m’a parlé du MADEP-ACE, j’étais en recherche d’une démarche plus libre dans la manière d’aborder la foi avec les préados. De me situer aujourd’hui en chemin avec eux sur un petit bout de leur croissance humaine et spirituelle, me paraît sensé et adéquat et ça m’évangélise au moins autant qu’eux !
Qu’avez-vous prévu cet été pour vous ressourcer ?
J’ai prévu de partir à la mer en amoureux et de me donner le temps de respirer, de croire et de créer !
4/5 Wieska Haroud, animatrice pastorale
En quoi consiste votre travail de diplôme ?
Mon travail de diplôme s’intitule « Perspectives pour une meilleure prise en compte des femmes dans l’Église catholique ». Il pose d’emblée une question fondamentale : Comment est-ce possible que Dieu, miséricorde et amour, qui comprend la souffrance de son peuple, qui le libère, ait pu créer un monde dans lequel une partie de sa Création, la femme, est d’emblée soumise à l’autre ? J’ai ainsi pris comme point de départ le livre de la Genèse afin de comprendre comment ses interprétations et ses traductions ont imposés aux femmes la place secondaire et inférieure qu’elles occupent aujourd’hui. J’ai poursuivi mon travail par l’analyse des relations de Jésus avec les femmes, sa posture valorisante et non jugeante qui démontre clairement que, pour le Christ, les femmes ont autant de valeur que les hommes, qu’elles méritent, autant que les hommes d’être ses disciples et amis. Cette attitude bienveillante envers les femmes a été de courte durée, car déjà les écrits post pauliens remettent la femme « à sa place » en lui imposant la soumission et le silence. Et il a fallu attendre le XXe siècle pour que l’Église reconnaisse l’égalité des hommes et des femmes en droit et en dignité.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Mon choix fait écho à la fois à mon engagement pastoral sur le terrain en catéchèse et à un questionnement personnel. Lors d’un parcours de confirmation, une jeune fille a en effet affirmé spontanément : « La Parole de Dieu est une parole de mecs adressée à des mecs. Nous, les femmes, on ne s’y retrouve pas. » Cela m’a fait un déclic. J’ai été interpellée en tant que féministe. J’ai également deux filles qui m’ont déjà demandé comment il était possible d’être à la fois catholique et féministe. En rédigeant ce travail de diplôme, je souhaitais ainsi répondre à ce qui paraissait être, à prime abord, une contradiction.
Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler pour l’Eglise catholique dans le canton de Vaud ?
J’ai travaillé pour l’Eglise catholique dans le canton de Vaud pendant plusieurs années comme catéchiste et secrétaire. C’est mon curé modérateur de l’époque qui m’a proposé de me former professionnellement au CCRFE. J’ai accepté et je ne le regrette pas ! Je continuerai ainsi dès la rentrée à travailler au sein de l’Unité pastorale Saint-Pierre Les Roches, entre Vaud et Fribourg.
Qu’avez-vous prévu cet été pour vous ressourcer ?
J’ai prévu tout d’abord de partir une semaine en Pologne, mon pays d’origine, avec mes deux filles et de rester ensuite dans la région pour profiter de faire quelques balades en montagne.
3/5 Jean-Bastien Mayoraz, animateur pastoral
En quoi consiste votre travail de diplôme ?
Mon travail de diplôme entend montrer comment le visage de Dieu le Père peut être une source d’inspiration pour les animateurs pastoraux, face aux nouveaux enjeux et défis que le contexte socio-culturel impose aujourd’hui. Le but est, dans un premier temps, d’épurer le terme de « Père » des déviances ou des représentations négatives les plus répandues qui peuvent entraver la relation avec lui, et dans un deuxième temps, de distinguer dans le Père 7 caractéristiques essentielles mises en évidence dans la parabole du fils prodigue, afin de voir comment elles peuvent être transposées concrètement dans le travail d’un animateur pastoral, notamment au niveau des attitudes à adopter.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
J’ai choisi ce thème car je suis devenu papa de jumeaux au moment de rédiger mon travail de diplôme. La question de la paternité était alors un sujet que je désirais approfondir davantage. Être père m’a poussé à vouloir connaître davantage le « Père ».
Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler pour l’Eglise catholique dans le canton de Vaud ?
À la base, la vie de Saint-François d’Assise a été un déclencheur dans ma foi. Ensuite, c’est l’expérience de volontariat réalisé en Uruguay avec les jésuites qui m’a donné le goût et la vocation pour le travail en Eglise. Je souhaitais donc poursuivre cet élan dans mon pays d’origine.
Qu’avez-vous prévu cet été pour vous ressourcer ?
La vie avec des jumeaux en bas-âge n’est pas de tout repos, mais c’est aussi magnifique. La vie dans ma famille sera donc mon ressourcement, soupoudrée par de petits espaces de cœur à cœur avec Dieu dans sa Création.
2/5 Karen Zucchinetti-Rapin, aumônière en hôpitaux
En quoi consiste votre travail de diplôme ?
Mon travail de diplôme avait pour thématique l’accompagnement spirituel des naissances en milieu hospitalier. Il s’agit d’un réel projet pastoral pour mon lieu d’engagement qui est l’hôpital de Rennaz. En effet, je rêve que notre équipe d’aumônerie réinvestisse, en collaboration avec l’équipe soignante, ce lieu de Vie qu’est la maternité. Si ma recherche a porté sur la célébration de la Vie qui nait, elle n’a pas échappé à aborder également tout le champ de l’accompagnement du deuil périnatal. En filigrane, la vertu théologale de l’espérance imprègne le cheminement réflexif de l’entier de ce travail.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Je souhaitais effectuer un travail avec un axe très pastoral et ce thème s’est présenté à moi par divers canaux. D’abord, via la découverte du livre « L’accompagnement spirituel des naissances difficiles » par Elise Cairus puis par l’interpellation suivante d’une collègue : sur l’année 2020, la morgue a pris soin du corps d’environ 10-15 fœtus sans que l’aumônerie n’intervienne pour accompagner ces situations. Dès lors, un fort désir d’accroître mes connaissances sur ce thème est venu m’habiter.
Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler pour l’Eglise catholique dans le canton de Vaud ?
Lorsqu’a grandi en moi le désir de travailler en Eglise, je me projetais essentiellement en aumônerie hospitalière. L’Eglise catholique dans le canton de Vaud offre de belles opportunités de missions dans des pastorales dites catégorielles. De plus, j’exprime souvent une vive reconnaissance pour les conditions de travail qui sont les nôtres. Quiétude économique, bienveillance, flexibilité et souplesse, etc. Tout cela m’a permis d’effectuer ma formation dans la sérénité, et aujourd’hui de concilier assez aisément la vie de famille qui m’attend avec une activité professionnelle à temps partiel en Eglise.
Qu’avez-vous prévu cet été pour vous ressourcer ?
Ce premier été post-formation s’avère chargé, avec une augmentation de mon pourcentage de travail couplée à une période dense dans le privé. Ainsi, je me réjouis beaucoup des quelques soupapes de détente qui s’annoncent sous forme de séjours amoureux, amicaux et familiaux en Suisse (dans le Jura et en Gruyère). Entre marches, bons repas, instants-relaxants, ces temps de dépaysement m’aideront à m’échapper des sollicitations pour me recentrer sur l’Essentiel et goûter la douceur de la Vie.
1/5 Elom Agbenouvon, aumônier en EMS
En quoi consiste votre travail de diplôme ?
Le titre de mon travail de diplôme est « Les personnes âgées en EMS à l’épreuve du silence de Dieu ou de la nuit de la foi : écouter, discerner, accompagner ». Il s’agit d’une réflexion sur le sentiment d’abandon et du silence de Dieu que vivent certains aînés. J’ai été à la recherche des explications chez certains saints et figures bibliques ayant vécu cette expérience de la nuit de la foi, afin de proposer aux personnes âgées un accompagnement spirituel adapté.
Pourquoi avoir choisi ce thème ?
Je suis touché personnellement par le thème de la souffrance et particulièrement par celles des personnes âgées. En effet, à l’automne de leur vie terrestre, les seniors peuvent se préoccuper, méditer ou ruminer les questions existentielles et théologiques. Et le fait de vivre ce face à face avec soi en réfléchissant à ces questions amplifie la quête du sens de la vie et de la foi. En tant qu’aumônier, je suis interpellé par cette quête spirituelle, ses tourments et ses lumières. Ainsi, j’espère me laisser inspirer afin de cheminer au mieux aux côtés des aînés.
Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler pour l’Eglise catholique dans le canton de Vaud ?
D’abord, j’avais besoin d’un engagement en lien avec l’appel du Christ qui m’invite à être aux côtés des laissés-pour-compte (Mt 25, 31-40). Ensuite, les collaborateurs et les responsables de services de l’Eglise vaudoise m’ont très bien accueilli et accompagné dans ma recherche d’engagement, tout en étant à l’écoute de mes besoins. Ce qui m’a convaincu de rejoindre le Département de la santé où je me sens bien et au plus près de mes aspirations.
Qu’avez-vous prévu cet été pour vous ressourcer ?
Après ces années COVID, j’espère passer plus de temps avec la plupart de mes proches durant cet été. Par ailleurs, je me ressource beaucoup dans la marche. J’aime me promener dans les forêts où j’apprécie entre autres la beauté et la splendeur des « cathédrales » sculptées par les arbres et leurs cimes. Je vais donc prendre le temps de retrouver ce contact avec la nature pour méditer.
Save the date : 17èmes Olympiades des familles
La 17ème édition des Olympiades des familles aura lieu le dimanche 25 septembre ! Comme chaque année, elles rassembleront enfants, parents, grands-parents et amis pour une journée de partage, de prière et de sport.
Programme de la journée
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La 17ème édition des Olympiades des familles aura lieu le dimanche 25 septembre ! Comme chaque année, elles rassembleront enfants, parents, grands-parents et amis pour une journée de partage, de prière et de sport.
Programme de la journée
9h45 : Pyramides de Vidy. Accueil et répétition des chants
10h30 : messe des familles
11h45 : stade de Coubertin. Pique-nique tiré du sac, vente de boissons et de hot-dogs sur place et distribution des dossards
13h : début des jeux (7 disciplines sportives, de la course au saut en longueur, du lancer de la petite balle au ballon de foot)
16h45 : témoignage, proclamation des résultats et remise des médailles
Public
Toutes les familles et leurs amis. Seuls les enfants entre 4 et 14 ans participent aux jeux sportifs. Les jeunes et les adultes accompagnent, encouragent et peuvent aider bénévolement.
Organisation
Pastorale des familles, Pasaj et équipe de bénévoles de l’Eglise catholique dans le canton de Vaud
Lieu
Lausanne – Vidy. Messe des familles aux Pyramides de Vidy (près du port) et jeux au stade Pierre-de-Coubertin
Inscription
Délai : 24 septembre (ou sur place) via le formulaire d’inscription ou par téléphone auprès d’Alice Nielsen au 078 709 28 97
Assomption de la Vierge Marie
Nous fêtons ce lundi l’Assomption de la Vierge Marie. Marie, “comblée de grâce” et “bénie entre toutes les femmes”. Les lectures du jour évoquent des figures féminines lumineuses : la Femme céleste qui enfante le Messie, l’image royale du…
Nous fêtons ce lundi l’Assomption de la Vierge Marie. Marie, “comblée de grâce” et “bénie entre toutes les femmes”. Les lectures du jour évoquent des figures féminines lumineuses : la Femme céleste qui enfante le Messie, l’image royale du peuple de Dieu, et enfin Élisabeth et Marie qui louent Dieu de pouvoir bientôt mettre au monde Jean, précurseur du Messie, et Jésus.
Fruit de la résurrection du Christ, Marie nous entraîne en effet dans l’espérance. Et, surtout, elle met en valeur une dimension essentielle de la foi chrétienne : accueillir le don de Dieu dans sa vie, célébrer cette grâce qui élève les humbles et rabaisse les puissants.
Pour lire les textes du jour : www.aelf.org
Venez à moi…
Retraite à St. Loup guidée par Jane Maire. Proposition œcuménique.
Le temps d’un week-end, répondre à l’invitation de Jésus pour me ressourcer dans son amour, me retrouver, ou faire le point dans ma vie.
Du 21 octobre 2022 à 17…
Retraite à St. Loup guidée par Jane Maire. Proposition œcuménique.
Le temps d’un week-end, répondre à l’invitation de Jésus pour me ressourcer dans son amour, me retrouver, ou faire le point dans ma vie.
Du 21 octobre 2022 à 17h au 23 octobre à 15h30.
Délai d’inscription le 22 août.
Prix total : pension complète et retraite, CHF300 par pers. Inscription et paiement : jane_maire@wycliffe.ch
CCP : 20-33533-8 2075 THIELLE
“Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d’un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes.” (Matthieu. 11, 28,29)
Ici le programme complet en fichier pdf
Accueil spirituel à la basilique Notre-Dame de Lausanne
Tous les jeudis et vendredis de 9h30 à 13h30, un accueil spirituel est proposé à la basilique Notre-Dame de Lausanne. Des religieuses et des laïcs engagés en Église sont présents au fond de la basilique pour accueillir, prier ou écouter.
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Tous les jeudis et vendredis de 9h30 à 13h30, un accueil spirituel est proposé à la basilique Notre-Dame de Lausanne. Des religieuses et des laïcs engagés en Église sont présents au fond de la basilique pour accueillir, prier ou écouter.
Prendre contact avec la personne présente au fond de la basilique.
Bienvenue à chacune et chacun !
Visitons la Suisse cet été !
Vous souhaitez découvrir des endroits insolites et grandioses dans notre pays, liés à des pèlerinages, des saints, des personnages historiques ou des œuvres d’arts en tous genres ? Petite rétrospective de notre série d’été 2020 qui part…
Vous souhaitez découvrir des endroits insolites et grandioses dans notre pays, liés à des pèlerinages, des saints, des personnages historiques ou des œuvres d’arts en tous genres ? Petite rétrospective de notre série d’été 2020 qui partait à la découverte de quelques lieux suisses liés au christianisme !
- Abbaye de Bonmont
L’abbaye de Bonmont (près de Nyon) est la plus vieille abbaye cistercienne de Suisse, la huitième dans l’ordre de saint Bernard. Fondée au XIIe siècle, elle devient rapidement une puissance agricole régionale et fait travailler de nombreuses familles de la région. Elle pratique en effet l’élevage, la pisciculture, possède une scierie, une faïencerie et fournissait même la ville de Genève en vin ! L’abbaye connaît ainsi un âge d’or de quatre siècles et devient une vraie seigneurie ecclésiastique.
A l’invasion bernoise en 1536, l’abbaye disparaît petit à petit et sert de grenier, de cave ou de boulangerie jusqu’au XIXe siècle. C’est seulement à partir de 1980 que le canton de Vaud se lance dans la restauration complète de l’édifice. Grâce à cette dernière, l’«agglomération de Bonmont» reprend vie. Séparé de l’église, le domaine passe au golf en 1982. Les efforts des restaurateurs permettent de redonner une âme au vénérable édifice.
Aujourd’hui, l’abbaye est utilisée pour des concerts, des offices religieux, des mariages, des cultes ou des messes.
Informations pratiques
Copyright photo : Bernard Litzler
- Grotte de sainte Colombe (JU)
La grotte naturelle dédiée à sainte Colombe, jeune princesse espagnole morte martyre à Sens au IVe siècle, est située sur la route menant aux Gorges du Pichoux entre Berlincourt et Undervelier, sur la rive gauche de la Sorne, en bordure de route.
Elle est un lieu de pèlerinage chrétien mentionné au XIIIe siècle déjà dans des documents de l’Eglise et de la communauté d’Undervelier. La grotte est aujourd’hui le rendez-vous des malades et des infirmes, qui espèrent trouver la guérison grâce à l’eau miraculeuse qui jaillit à même le rocher. On raconte que de nombreux prodiges se sont produits dans cette grotte. Des femmes amenaient leurs enfants faibles ou rachitiques. Elles priaient devant la croix placée à l’entrée de la caverne, puis les plongeaient dans l’eau de la source. Certains d’entre eux en seraient ressortis sains.
Informations pratiques
Pour s’y rendre, prendre la route menant aux Gorges de Pichoux (Petit Val), entre Berlincourt et Undervelier.
Copyright photo : DR
- Notre-Dame des Marches (FR)
La chapelle des Marches est un monument historique et un lieu de rassemblement pour la prière, la dévotion mariale et les pèlerinages. Le nom « Les Marches » vient d’un marais formé par les alluvions de la Jogne, la Trême et la Sarine. On fait mention de ce site à partir des années 1630.
La chapelle actuelle a été construite en 1705 par Jean-Jacques Ruffieux, Curé-Doyen de Gruyères, ses frères Nicolas, Prieur de Broc, et François, prêtre de Gruyères. En 1721, la commune de Broc fit construire un mur d’enceinte et planter les tilleuls qui ombragent encore la cour actuelle. Les vitraux datent de la restauration de 1944 et sont l’œuvre du maître-verrier Alexandre Cingria et de son gendre Emilio Beretta. La Vierge Marie, sous sa parure, présente les caractères de la sculpture gothique du XVe siècle.
Informations pratiques
Rendez-vous à Broc, en Gruyères, puis bifurquez à droite au centre du village pour prendre la route des Marches.
Copyright photo : DR
- L’Ermitage de Longeborgne (VS)
L’Ermitage de Longeborgne se trouve au-dessus du village de Bramois. Ce lieu est niché dans un paysage grandiose, tout proche de Sion. De hautes falaises le surplombent. Les chapelles sont dédiée à Notre-Dame de la Compassion et à saint Antoine de Padoue. Notre Dame de la Compassion est beaucoup sollicitée pour les difficultés de la maternité, et en particulier par les couples qui ne peuvent concevoir.
Dans ces chapelles creusées à même la falaise, les pèlerins contemporains rencontrent ceux des siècles passés sur 200 ex-voto. Chacun raconte une histoire, celle d’un religieux tombé de la falaise, celle d’un charriot précipité dans un torrent, celle d’un enfant malade, celle d’un soldat lors de la bataille et que le regard compatissant de la Vierge a sauvé…
Informations pratiques
Laisser la voiture au village, puis prendre le chemin de Longeborgne (10 min. à pied).
Copyright : DR
- La danse macabre de Wolhusen (LU)
a 20 kilomètres de Lucerne, au coeur de l’Entlebuch, l’une des peintures de danse macabre les plus uniques au monde se trouve dans la petite chapelle du cimetière de Wolhusen. Ce qui la rend si spéciale, ce sont les vrais crânes humains incrustés dans le plâtre de la grande peinture murale.
En arrivant sur place, la première chose qui frappe, ce sont les crânes humains incrustés dans le cadre de l’entrée, un de chaque côté et un en haut de l’arc. A l’intérieur, la peinture murale est composée d’une série de figures (têtes couronnées, clergé, musiciens, paysans…), entraînés par des figures squelettiques dansantes.
Informations pratiques
Depuis Lucerne, prendre la route au nord en direction de Wolhusen. A l’entrée du village, le cimetière se trouve à gauche, sur les hauteurs.
Copyright : C. Emery
- La chapelle de Tell à Sisikon (UR)
La tradition veut qu’à cet endroit du magnifique lac des Quatre-Cantons, Guillaume Tell se soit sauvé en sautant du bateau du bailli Gessler.
La chapelle actuelle a été construite dans les années 1879/80. Elle abrite quatre splendides fresques du peintre bâlois Ernst Stückelberg décrivant le “serment du Grütli”, le “tir à l’arbalète”, le “bond de Tell” et la “mort de Gessler dans le chemin creux”. Le roi légendaire Louis II de Bavière voulait faire ériger dans l’eau une grande statue de Tell censée symboliser le saut du héros, et dont les dimensions devaient être assez imposantes pour permettre aux grand bateaux à vapeur de passer entre ses jambes (une sorte de colosse de Rhodes).
Informations pratiques
La chapelle de Tell est accessible en bateau ou à pied à partir du parking de l’hôtel Tellsplatte, donnant directement sur l’Axenstrasse de Sisikon.
Copyright : DR
- Mont Sacré de la Madonna del Sasso (TI)
Le Sacro Monte della Madonna del Sasso à Orselina est l’un des sites religieux et historiques les plus importants du canton du Tessin. La tradition dit que Fra Bartolomeo, un moine franciscain du couvent de Locarno, a voulu construire un lieu de culte sur le “Rocher” de Locarno à la suite d’une apparition de la Vierge Marie. Aujourd’hui, avec son église de l’Annonciation au pied de la montagne, la Via Crucis et le Sanctuaire della Madonna del Sasso, le Sacro Monte est un patrimoine artistique, historique et spirituel.
S’appuyant sur un éperon de la roche spectaculaire, le Sanctuaire est précédé par une grande place à partir de laquelle on peut voir la vallée profonde et sauvage. A côté de l’église, une arcade permet de profiter d’une vue fantastique sur Locarno.
Informations pratiques
Depuis Locarno, un peu plus de 4km jusqu’à Orselina. Trajet possible aussi avec le funiculaire Locarno-Madonna del Sasso.
Copyright : DR
- Châtillens (VD)
De nombreuses fermes sont éparses sur le territoire de Châtillens et en particulier sur le versant ouest du Grenet. Le village est très ancien. Il appartenait primitivement à l’Abbaye de Saint-Maurice, qui, au XIIe siècle, en céda le tiers au couvent de Haut-Crêt. Ce couvent de l’ordre de Cîteaux, fondé en 1134 sur le territoire de Les Tavernes, recevra en 1154 toute la terre de Châtillens, donation confirmée par Amédée, évêque de Lausanne. Dès lors, l’église sera desservie par les religieux de l’abbaye de Notre-Dame à Haut-Crêt.
Sur place, il ne reste rien de cet important monastère, mais un magnifique chapiteau, découvert en 1948, est conservé dans le chœur de l’église de Châtillens.
Pendant des siècles, Châtillens avait une grande réputation dans le pays : on y apportait des alentours les enfants morts sans baptême, l’image de Saint-Pancrace ayant, disait-on, le pouvoir de les ressusciter, juste le temps de leur administrer un baptême valable. En 1538, les Bernois firent brûler cette image et Châtillens passa au culte réformé.
Informations pratiques
Entre la Broye et le Grenet, dans le District d’Oron (VD), situé à l’ouest d’Oron-la-Ville.
Copyright : DR
- Château de Compesières (GE)
Le domaine de la Commanderie sur lequel le manoir est implanté, qui comprend le château, une église, la cure, un corps de ferme et des dépendances, fait partie de l’inventaire suisse des biens culturels d’importance nationale depuis 2009. C’est en 1816, lors du second traité de Turin, que le roi de Sardaigne Victor-Emmanuel 1er accepta de céder à Genève le territoire de 23 communes de la rive gauche du Rhône et du lac Léman à Genève, dont celles de Bardonnex et Compesières. Cette ancienne commanderie de l’Ordre de Malte a été construite à partir de 1450.
Lors de campagnes de fouilles réalisées entre 2005 et 2006, les géologues ont découvert des fragments d’objets en céramique antique remontant entre le Ier et le IIIe siècle de notre ère. Les fouilles ont aussi mis à jour les fondations de grands bâtiments remontant au Ve siècle, de même que, probablement, une église à partir du VIIe siècle, qui fut l’objet de travaux d’agrandissement jusqu’au Xe siècle. La commanderie tomba entre les mains de l’Ordre de Malte jusqu’à la chute de l’Ancien Régime en 1793.
Informations pratiques
Depuis Genève, prendre la direction de Bardonnex (en voiture). Le site est aussi accessible en bus. Visites possibles.
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- Grotte de Grandvillars (FR)
Grandvillard est un village figurant à l’inventaire suisse des biens culturels d’importance nationale et régionale. Au front d’un rocher noir, encadré de verdure, les ondes écumantes de la Taouna tournoient dans les cavités d’une coquille avant de hasarder leur saut…. C’est à proximité immédiate de cette cascade qu’en 1958, une grotte dédiée à Notre-Dame de Lourdes a été aménagée. Depuis, de très nombreux visiteurs viennent se recueillir dans la fraîcheur du lieu.
Les romantiques appréciaient déjà ces flots sortant d’une gorge sombre encadrée de verdure. Aujourd’hui comme au XIXe siècle, on y respire un air vivifiant.
Plusieurs générations de Gruériens connaissent l’abri de rocher situé au bas de la cascade.
En 1958, le sellier et le curé du village ont aménagé cette place pour en faire une grotte dédiée à la Vierge. C’est la plus grande de la région. Dotée de colonnettes, d’une grille en fer forgé, elle attire les pèlerins de partout.
Informations pratiques
Depuis Bulle, prendre en direction de l’Intyamon. Au milieu du village, la route pour la grotte est à gauche.
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- Notre-Dame de Bourguillon (FR)
Le sanctuaire de Notre-Dame de Bourguillon surplombe la ville de Fribourg. Peu après la fondation de la ville de Fribourg en 1157, les bourgeois érigèrent sur la colline une maison pour y accueillir les lépreux que l’on ne pouvait guérir à l’époque. En 1438, un pèlerinage organisé par les autorités demandait la guérison du duc Frédéric IV d’Autriche. L’illustre lépreux fut guéri. Depuis lors, la madone située dans la chapelle de l’hôpital attira irrésistiblement les pèlerins. Elle fut placée dans la chapelle actuelle, construite en dehors de la léproserie en 1466.
En 1476 déjà, les soldats fribourgeois, traumatisés par la boucherie de la bataille de Morat, vinrent à Bourguillon prier pour les défunts. Le flot de pèlerins ne s’est pas interrompu jusqu’à nos jours. En 1996, l’Association des brancardiers a construit un Accueil à Bourguillon, qui lui permet de poursuivre le but qu’elle s’est fixé – le service aux pèlerins – en permettant à ces derniers et à leurs familles de se rencontrer en un lieu propice à l’échange et au contact.
Informations pratiques
Depuis Fribourg, on peut y accéder soit par le nouveau pont de la Poya, soit par Marly.
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- Grottes de Saint-Béat (BE)
Accrochées dans le flanc d’une falaise du massif de Niederhorn, Les grottes de Saint-Béat donnent un aperçu sur les eaux turquoise du lac de Thoune. La cavité tire son nom de saint Beatus, un moine irlandais venu convertir les Helvètes au christianisme au VIe siècle. Selon la légende, il vécut en ermite dans une excavation bordant la grotte après en avoir fait fuir son locataire : un féroce dragon qui terrorisait la population Ce mythe fit de l’endroit un important lieu de pèlerinage jusqu’à la Réforme en 1528 et on peut y découvrir quelques restes : auberge, tombeau du saint et cellule reconstituée de l’ermite.
Durant plus de 200 ans le lieu fut déserté, avant qu’au XVIIIe siècle l’Oberland bernois ne commence à attirer l’attention des peintres et des premiers touristes romantiques. Les grottes de Saint-Béat redeviennent une halte incontournable pour les voyageurs. Goethe, Lord Byron, Richard Wagner ou encore Mme de Staël s’y rendront. Aujourd’hui, le pèlerinage a été réhabilité en devenant partie intégrante du chemin de Compostelle.
Informations pratiques
En voiture, depuis Thoune ou Interlaken, suivre la très belle route surplombant le lac jusqu’aux grottes de Saint-Béat. En transports publics, Il est conseillé de prendre le bus à Thoune et de rentrer par Interlaken pour y attraper le train.
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- Mont Pilate (OW et NW)
Le sommet du Mont Pilate est situé en Unterwald. D’après la légende, la montagne était malfamée parce qu’un lac de la région abritait le corps de Ponce Pilate (le lac est devenu marais depuis). Longtemps, la montée au Pilate fut interdite sous peine de prison : la présence d’importuns risquait de le mettre en colère et de déchaîner sur Lucerne et ses environs des orages terribles. Ce n’est que vers la fin du XVIe siècle que disparut cette peur.
Rien d’effrayant de nos jours. Bien au contraire, un sanctuaire extraordinaire, la chapelle de la Transfiguration, se dresse sur la selle du Klimsenhorn, un contrefort de grande montagne à 1900m. Depuis le téléphérique qui mène au sommet, elle apparaît de manière presque irréelle au sommet d’une paroi abrupte. Cette chapelle blanche néogothique de 1861 accompagnait un hôtel du début de l’ère touristique dont il ne reste plus rien.
Informations pratiques
En voiture, autoroute en direction de Lucerne, sortie Lucerne sud/Kriens. En transports publics, train jusqu’à la gare de Lucerne, ensuite en bus no. 1 en direction de Kriens jusqu’à l’arrêt « Kriens, Zentrum Pilatus ». Il est possible de monter jusqu’au sommet en téléphérique ou en train.
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Accueil de jour dans le canton de Vaud
L’Eglise catholique dans le canton de Vaud met à disposition huit lieux d’accueil de jour dans le canton de Vaud. Ils permettent de s’offrir une halte, de déguster un café gratuitement et de profiter d’un accompagnement personnalisé.
Lausanne…
L’Eglise catholique dans le canton de Vaud met à disposition huit lieux d’accueil de jour dans le canton de Vaud. Ils permettent de s’offrir une halte, de déguster un café gratuitement et de profiter d’un accompagnement personnalisé.
Lausanne
“La Pasto”
Rue Pré-du-Marché 9
Mardi et mercredi de 15h à 17h30
“La Bourdonnette”
Rte de Chavannes 205
Jeudi de 14h à 17h30
Renens
“Espace d’accueil”
Maison du 14-Avril 34
Mardi de 14h à 16h
Moudon
“Le Roseau”
Rue du Poyet 5
Mardi et jeudi de 11h à 17h
Morges
“Café-Espace Rond-Point”
Rue du Rond-Point 2
Jeudi de 9h à 11h30
Nyon
“Permanence Accueil
Rte de l’Etraz 20 (entrée à côté des boîtes aux lettres, 1er étage)
Lundi de 14h30 à 17h30 et mercredi de 9h à 12h
Yverdon
“Café du Pavillon”
Paroisse St-Pierre, Rue de la Maison-Rouge 14
Jeudi de 9h à 11h30
Vevey
“Café de l’Avenir”
Rue de Fribourg 11
Lundi de 15h à 18h et mercredi de 14h à 17h
Contacts
Doris Rojas Carvajal, 076 817 16 78 et Maria Chiara Fasani, 078 221 48 46
Nous vous souhaitons une belle fête du 1er août !
L’Eglise catholique dans le canton de Vaud vous souhaite une joyeuse Fête nationale !
RTS 2 diffusera le lundi 1er août de 10h30 à 11h45 une messe pour la Fête nationale célébrée au col du Saint-Gothard et sera présidée par Mgr Valerio…
L’Eglise catholique dans le canton de Vaud vous souhaite une joyeuse Fête nationale !
RTS 2 diffusera le lundi 1er août de 10h30 à 11h45 une messe pour la Fête nationale célébrée au col du Saint-Gothard et sera présidée par Mgr Valerio Lazzeri, évêque de Lugano.
Visitons la Suisse !
Et pour celles et ceux qui souhaitent s’évader un peu, il est toujours possible de redécouvrir notre série d’été 2020. Souvenez-vous : nous étions partis à la découverte des endroits insolites et grandioses de notre pays, liés à des pèlerinages, des saints, des personnages historiques ou des œuvres d’arts en tous genres. “Visitons la Suisse” est disponible en cliquant ici.