À chaque étape de la vie
À chaque étape de la vie
À tous les âges
Magazines
Aumôneries
Suivre une formation
Suivre une formation
Approfondir sa vie spirituelle
À chaque étape de la vie
À chaque étape de la vie
À tous les âges
Magazines
Aumôneries
Suivre une formation
Suivre une formation
Approfondir sa vie spirituelle
Dimanche, la chapelle Saint-Georges à Yverdon a été officiellement désacralisée. Devenue vétuste et ne répondant plus aux normes actuelles, elle sera prochainement détruite pour laisser place au chantier du futur centre Caritas.
La cérémonie, dite « d’exécration », a été présidée par les abbés Philippe Baudet et Théotime Gatete. L’évêque avait confié par décret au premier le soin de conduire ce rite. Célébrée en français et en italien, elle s’est déroulée en présence d’une cinquantaine de fidèles émus, pour la plupart membres de la mission catholique italienne d’Yverdon. Le calendrier liturgique a voulu que cette célébration soit également la dernière de l’abbé Gatete dans la région, avant son départ pour poursuivre son ministère au sein de l’unité pastorale interculturelle Renens–Bussigny.
À l’origine construite de manière temporaire par les communautés italienne et espagnole, la chapelle avait été bénie le 4 mai 1967, sous le patronage de saint Joseph. Au fil des ans et des circonstances, elle aura été utilisée durant 58 ans, prenant finalement le nom de Saint-Georges. Malgré la tristesse palpable de cette cérémonie d’adieu, l’abbé Baudet a rappelé que, si l’attachement à un lieu est légitime, l’Eglise véritable est la communauté des croyants, vivante et animée par la présence du Seigneur. L’assemblée a ainsi pu rendre grâce et remercier la chapelle pour toutes ces années de prière, de célébration et de fraternité.
À l’issue de la célébration, un représentant du Conseil de communauté a pris la parole, puis les objets liturgiques ont été confiés aux membres de la mission catholique italienne. Ils seront désormais conservés à la paroisse Saint-Pierre. Conformément au protocole, le cierge pascal a été éteint, tout comme la lumière du tabernacle, et les reliques de l’autel seront transférées au diocèse. Les objets liturgiques ont ainsi été retirés avec respect, marquant la fin du statut sacré du lieu.
Cette cérémonie à la fois solennelle et lumineuse, empreinte de tristesse et de gratitude, s’est conclue par un apéritif convivial sous les arbres du jardin de la chapelle, un moment simple et fraternel, à l’image de la vie qui a animé ce lieu pendant près de six décennies.
Photo : Olivier Gisiger, 6 juillet 2025
Partager sur :
Inscrivez-vous à notre newsletter