CONFÉRENCE

DE L’ANNÉE JUBILAIRE DE L’ESPÉRANCE 

LA PLACE DU SILENCE DANS LA CÉLÉBRATION EUCHARISTIQUE

Par l’abbé Pascal DESTHIEUX

Modérateur de la conférence : abbé Charlemagne Diawara-Doré

Date : jeudi 18 septembre 2025

Lieu : Salle paroissiale de Rolle

Heure : 19h30.    

 « Pour promouvoir la participation active, on favorisera les acclamations du peuple, les réponses, le chant des psaumes, les antiennes, les cantiques et aussi les actions ou gestes et les attitudes corporelles. On observera aussi en son temps un silence sacré » (Sacrosanctum Concilium [1963], n° 30).

« En outre, pour donner toute leur force aux paroles et obtenir un plus grand profit spirituel, il faut toujours garder sa place au silence sacré qui s’impose à certains moments comme partie intégrante de l’action liturgique, ce qui est désiré par beaucoup. Ce silence, dont la nature dépend du moment où il est introduit, permet à chacun soit de rentrer en lui-même, soit de méditer brièvement ce qu’il a entendu, soit de louer et prier Dieu dans son cœur » (Congrégation pour le culte divin, Lettre Eucharistiæ participationem [1973], n° 18). 

 « Le silence sacré fait partie de la célébration : il doit aussi être observé en son temps. Sa nature dépend du moment où il trouve place dans chaque célébration. En effet, pendant l’acte pénitentiel et après l´invitation à prier, chacun se recueille ; après une lecture ou l´homélie, on médite brièvement ce qu´on a entendu ; après la communion, le silence permet la louange et la prière intérieure. Dès avant la célébration elle-même, il est bon de garder le silence dans l’église, à la sacristie et dans les lieux avoisinants, pour que tous se disposent à célébrer les saints mystères religieusement et selon les rites » (Présentation générale du Missel romain, n° 45, 3^e édition typique 2002).

À partir des trois citations précédemment énumérées, et bien d’autres sources, l’abbé Pascal Desthieux, définira d’abord la notion du silence, en partant du silence en général aux silences de la messe. Ensuite, il présentera, avec un soin pédagogique et pastoral, la place que les documents officiels de la liturgie romaine – depuis Vatican II – réservent au silence. Enfin, une double étude analytique et typologique du silence permettra aux auditeurs de mieux comprendre la place du silence « religieux » dans la liturgie de la messe. En effet, bien que discrète, la place qu’occupe le silence dans toute la liturgie de l’Église catholique romaine latine est, non seulement essentielle, mais aussi et surtout indispensable. D’autant plus que le silence :

CHUT ! Soyons tout yeux et tout oreilles pour découvrir la place oubliée du silence dans nos célébrations eucharistiques, une place tout aussi riche de significations, surtout celle qui permet aux baptisés d’être à l’écoute de Dieu. En effet, le silence est le lieu de la rencontre avec Dieu. Autrement dit, le silence est souvent le prélude à la prière profonde, à l’écoute intérieure et à la contemplation. À ce propos, Mère Teresa disait : « Dieu est l’ami du silence », car dans le silence, on peut entendre la voix de Dieu.

Bienvenus à toutes et à tous.

Abbé Charlemagne Diawara-Doré

Curé modérateur de l’UPI

Doyen du décanat St Bernard