Vous projetez de vous marier? Quelle bonne idée ! Ces quelques pages souhaitent vous aider dans votre démarche civile et religieuse.
Dès que possible, contactez votre paroisse de domicile pour leur faire part de votre projet.
Sessions de …
Vous projetez de vous marier? Quelle bonne idée ! Ces quelques pages souhaitent vous aider dans votre démarche civile et religieuse.
Dès que possible, contactez votre paroisse de domicile pour leur faire part de votre projet.
Sessions de préparation aux mariage
Votre paroisse organisera la préparation de votre mariage avec vous. Elle vous invitera aussi à participer à une “session de préparation au mariage”. Voici le site romand sur lequel vous trouvez ces rencontres : preparation-au-mariage.pastorale-familiale.ch
Voici un “flyer résumant les grands axes de la préparation au mariage“ dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF) qui comprend aussi le canton de Neuchâtel.
Pour toute autre question : vous pouvez contacter la Pastorale des couples et familles.
Voici quelques informations concernant la préparation au mariage.
Comment se passe la préparation au sacrement du mariage ?
La première démarche vous appartient ! Veuillez contacter votre paroisse de domicile pour leur signaler votre pr…
Voici quelques informations concernant la préparation au mariage.
Comment se passe la préparation au sacrement du mariage ?
La première démarche vous appartient ! Veuillez contacter votre paroisse de domicile pour leur signaler votre projet de mariage. Il faut le faire y compris si vous avez le projet de vous marier à l’étranger, car c’est la paroisse de domicile qui est chargée de vous accompagner et de préparer le dossier administratif.
Votre paroisse va organiser avec vous la préparation. Celle-ci comporte normalement deux démarches complémentaires :
A) Des rencontres avec un prêtre ou un diacre pour échanger avec lui sur le sens du mariage chrétien, pour constituer le dossier de mariage et préparer la célébration. Si vous avez le projet de vous marier à l’étranger, votre paroisse de domicile enverra le dossier de mariage (les aspects administratifs) à la paroisse où aura lieu la célébration du mariage et vous préparerez la liturgie avec le prêtre qui présidera la célébration de votre mariage.
B) La participation à des soirées ou week-end de préparation au mariage avec d’autres couples. Le prêtre ou le diacre saura vous renseigner et vous trouvez plus d’info et les dates de ces sessions sur le site de “préparation au mariage en Suisse romande”.
Quelle est l’adresse de la paroisse de votre domicile ?
Pour le canton de Vaud, voici deux documents qui peuvent vous aider :
- Pour savoir dans quelle paroisse vous résidez, ouvrez ce fichier : Quelle paroisse pour cette commune du canton de Vaud ? Les localités sont classées par ordre alphabétique. Et dans les localités où il y a plusieurs paroisses, les rues sont répertoriées selon les paroisses. A la fin du fichier vous trouverez le N° de téléphone et l’adresse e-mail des paroisses.
- Ce 2ème fichier vous donne les références complètes des paroisses et missions linguistiques du canton de Vaud : Adresses des Paroisses et des Missions linguistiques de l’Eglise Catholique dans le canton de Vaud, mis à jour 01.12.2019. Les communautés linguistiques organisent aussi des préparation au mariage et leurs aumôniers célèbrent les sacrements. Si cela vous intéresse, contactez votre communauté.
Combien de temps dure la préparation au mariage ?
En général 4 ou 5 rencontres avec le prêtre ou le diacre qui présidera la célébration et 3 ou 4 soirées ou un Week-end pour la “Session de Préparation au Mariage” (SPM). Il existe aussi des sessions organisées par des mouvements, des communautés ou des maisons religieuses. Ces sessions sont toutes regroupées sur le site préparation-au-mariage.pastorale-familiale.ch
Sommes-nous obligés de participer tous les deux à cette préparation ?
Le mariage se vivant à deux, la préparation s’adresse aux deux futurs conjoints ! Lorsque l’un des deux conjoints se trouve à l’étranger, parlez-en au prêtre qui vous prépare afin de trouver une solution adéquate à votre situation.
Puis-je faire la cérémonie de mon mariage ailleurs que dans ma paroisse ?
Normalement, le mariage a lieu dans la paroisse de l’un ou l’autre fiancé (Code de droit canonique N° 1115). Cependant, avec l’autorisation du curé, il peut être célébré ailleurs. Les fiancés entrent alors en contact avec la paroisse où ils désirent célébrer le mariage pour voir si cela est possible.
- Le curé célèbre ordinairement les mariages dans son église paroissiale. Il peut présider des mariages en dehors de sa paroisse à condition d’en obtenir l’autorisation auprès du curé du lieu en question. Souvent, le curé de votre paroisse de domicile ne peut pas s’engager pour un mariage célébré ailleurs, notamment si le déplacement demandé l’empêche d’être de retour suffisamment tôt dans sa paroisse pour d’autres actes de son ministère. C’est donc un point à discuter avec lui.
- Le curé du lieu souhaité n’est pas tenu de célébrer ce mariage ; il n’est chargé d’accompagner que les personnes habitant sur le territoire de la paroisse dont il a la charge. On peut demander à un prêtre ami ou parent de venir célébrer. Dans ce cas, ce dernier demande la “délégation” du curé du lieu.
Le prêtre de notre paroisse n’est pas libre. A qui s’adresser.
Normalement c’est au prêtre de votre paroisse de domicile de chercher avec vous les différentes solutions possibles. Malheureusement, l’expérience montre que certains couples fixent la date de leur mariage en fonction des disponibilités familiales et des calendriers des salles de réceptions sans penser à consulter aussi le prêtre de leur paroisse pour connaître sa disponibilité.
Il n’existe pas de prêtres “sur appel” qui pourraient répondre aux demandes lors des périodes de fortes demandes (de juin à septembre). Le mieux est de faire les réservations en consultant aussi le prêtre concerné. Parfois des prêtres membres de communautés religieuses peuvent venir à votre secours !
Peut-on célébrer deux unions dans une même célébration ?
Il est possible de célébrer deux mariages dans une même célébration, par exemple deux frères et/ou sœurs ou deux amis. Il en est comme pour le baptême pour lequel il est fréquent de célébrer plusieurs baptêmes ensembles.
Combien de temps à l’avance faut-il prévoir pour une réservation d’église ?
Le plus tôt possible est le mieux (parfois plus d’une année), certaines églises ont beaucoup de succès ! Mais il faut faire cette démarche après avoir établi des liens avec le prêtre ou diacre qui présidera votre célébration pour vous assurer qu’il est disponible et qu’il pourra célébrer dans ce lieu.
Peut-on célébrer un mariage catholique dans un temple ?
La célébration du sacrement du mariage étant une démarche communautaire, le lieu ordinaire est donc celui dans lequel la communauté se rassemble pour célébrer les autres sacrements : l’église paroissiale ou une chapelle. C’est pourquoi, les catholiques ne peuvent pas se marier dans un temple protestant et réciproquement, sauf mariage interconfessionnel entre une personne catholique et une personne réformée.
Il peut y avoir des conventions cantonales qui règlent ce point, notamment dans le canton de Vaud. Par exemple, certains bâtiments sont reconnus comme des lieux œcuméniques, par exemple l’abbatiale de Romainmôtier. Des dérogations sont possibles de cas en cas. Il faut cependant obtenir l’accord des autorités responsables du temple en question et celle du ministre catholique qui peut ne pas souhaiter célébrer dans une église non-catholique.
Nous aimerions nous marier dans un parc. Est-ce possible ?
Que cherchez-vous à exprimer de votre célébration en voulant la faire dans un parc ? Pour l’Eglise catholique, chaque participant à la liturgie est aussi célébrant. La cérémonie religieuse est un acte d’Eglise : elle manifeste publiquement que votre engagement de couple vous relie à Dieu et aux autres chrétiens ! Ces éléments sont bien mis en valeur lorsque l’on célèbre dans une église. Enlever cette dimension publique ou la réduire à une simple fête familiale dans un lieu privé reviendrait à faire de votre cérémonie religieuse autre chose que ce que l’Eglise propose en célébrant ce sacrement.
Discutez avec le prêtre de votre paroisse de tous vos souhaits et désirs. Et c’est avec lui que vous bâtirez une cérémonie qui célébrera votre amour sous le regard de Dieu, avec ou sans parc.
Faut-il être marié civilement pour se marier religieusement ?
En Suisse, il est nécessaire d’être marié civilement avant de célébrer le mariage religieux. Plus d’informations sur le “site de la Confédération Suisse: www.ch.ch/fr/mariage-civil“.
Faut-il être baptisé pour se marier à l’église ?
En principe, il faut être baptisé pour se marier à l’église. Cependant une personne non baptisée peut se marier à l’église si elle épouse un conjoint baptisé. Dans ce cas, la paroisse demande à l’évêché une dispense qu’on appelle d’un nom un peu surprenant, une “Dispense de disparité de culte” qui est normalement toujours accordée.
La personne non baptisée doit être en accord avec les éléments essentiels du mariage chrétien (liberté, fidélité, engagement pour la vie (indissolubilité), ouverture à la fécondité) et s’engager à respecter la foi de son conjoint. De même la personne baptisée doit s’engager à respecter le chemin de foi différent de son conjoint.
Puis-je me marier à l’église si je ne suis pas confirmé ?
Dans l’Eglise catholique, le sacrement de la Confirmation fait partie, avec le Baptême et l’Eucharistie, des trois sacrements de “l’Initiation”, c’est-à-dire qu’ils constituent les éléments de base pour accompagner le croyant dans sa vie d’adulte. C’est pourquoi l’Eglise désire que les fiancés catholiques soient Confirmés.
Le règlement de l’Eglise précise : “Les catholiques qui n’ont pas encore reçu le sacrement de Confirmation le recevront avant d’être admis au mariage, si c’est possible sans grave inconvénient.” (Droit canon 1065 § 1) Etant donné que la préparation à la Confirmation est organisée sur une certaine durée, les responsables du diocèse de Lausanne-Genève-Fribourg (LGF) ont jugé qu’imposer systématiquement de reporter le mariage jusqu’à ce que les deux fiancés soient confirmés pouvait représenter un “grave inconvénient.” Le prêtre doit donc discerner, avec les fiancés, chaque situation pour apporter une réponse qui prend en compte le réel des fiancés (Cf. Evangeli Gaudium 231-233; Amoris Laetitia 49, 293-295, 296-297, 304-305). Les prêtres inviteront les catholiques non confirmés à se mettre en chemin vers la Confirmation, mais il est possible de se marier sans avoir reçu le sacrement de la Confirmation. Il est aussi possible d’accueillir le sacrement de la Confirmation après le mariage. Le prêtre qui vous accompagne vers le mariage pourra aussi réfléchir avec vous : “Qu’est-ce que le sacrement de la Confirmation ?” et “Pourquoi je ne me mettrai pas en chemin pour accueillir ce sacrement ?”
Nos témoins de mariage doivent-ils être confirmés ?
A la différence du baptême, où les parrains et marraines doivent être baptisés, ce n’est pas obligatoire pour être témoin de mariage. Au niveau juridique (droit Canon 1108) les témoins ont un rôle purement “administratif” : Ils attestent par leur signature dans les registres que les époux se sont bien dit : “Oui”. C’est pourquoi ces témoins n’ont pas besoin d’être baptisés ni confirmés. Ils peuvent aussi être d’une autre religion. Cependant, au niveau spirituel, l’Eglise attend des témoins un peu plus qu’une simple signature. Elle souhaite que ces témoins puissent cheminer avec le couple avant et après le mariage et être de vrais compagnons de route. Nous vous invitons donc à prendre comme témoin de mariage des personnes avec qui vous avez un grande relation de confiance et avec qui vous pourrez échanger sur les joies et les surprises que vous offrira votre mariage.
Je désire me marier à l’Eglise catholique, mais j’ai déjà été marié(e) et je suis divorcé(e). Quelles sont les démarches à entreprendre ?
Il est nécessaire de prendre contact avec le curé de votre paroisse, car chaque situation doit être examinée, plusieurs cas pouvant se présenter. Cela demande en général un délai assez long (parfois une bonne année) avant d’avoir clarifié ce qui est possible. Voici quelques principes généraux pour vous orienter :
Parce que tout amour véritable est indissoluble, l’Eglise catholique considère que le lien du sacrement du mariage n’est pas rompu par le divorce. Seul le décès d’un des deux conjoints met fin au lien du mariage, car, selon Jésus, ce lien n’existe plus dans la vie éternelle (Matthieu 22,30).
Actuellement, L’Eglise catholique, en conséquence de son interprétation des commentaires de Jésus exprimés dans l’Evangile de Mt 5, 27-32, ne célèbre pas de deuxième mariage sauf si les personnes sont veufs/veuves ou bien si le premier mariage a été reconnu comme “nul” (une nullité qui ne je juge pas de la valeur de l’amour vécu, mais de sa dimension juridique). L’Eglise rédige alors une “Déclaration de nullité de mariage.” Elle le fait lorsqu’elle constate que le mariage n’a jamais été validement conclu car il manquait un élément essentiel au moment du mariage : manque de liberté, de lucidité, un conjoint a caché un aspect important de sa personnalité, refus d’avoir des enfants, tromperie sur la foi, ainsi que des aspects juridiques manquants par exemple :
– entre deux personnes catholiques ou une catholique et une non-catholique conclus seulement à l’Etat civil. Dans ce cas, il faudra faire une recherche pour prouver qu’il n’y a pas eu de célébration religieuse, d’où la nécessité d’un délai (généralement bref si les pièces sont disponibles ; souvent long avec l’étranger)
– entre une personne catholique et une non-catholique conclus à l’Etat civil et selon le rite d’une autre Eglise sans aucune intervention de l’Eglise catholique et sans aucune autorisation (dispense de forme) de sa part.
– les mariages précédents impliquant seulement des personnes non-catholiques (par exemple si votre futur conjoint non-catholique avait épousé en premières noces une autre personne non-catholique), même s’ils ont été conclus uniquement à l’Etat civil, sont généralement valides.
Ces quelques exemples vous montrent que ce discernement est complexe, n’hésitez donc pas à en parler à votre curé pour clarifier ce qui est possible.
Mon ou ma partenaire appartient à une autre confession chrétienne (protestant, évangélique, orthodoxe, anglican). Pouvons-nous nous marier à l’Eglise catholique ?
Les mariages « interconfessionnels » sont courants en Suisse. Les Eglises reconnaissent la valeur du mariage célébré par le prêtre catholique ou orthodoxe et par le pasteur.
Pour un mariage “catholique-orthodoxe”, le délégué à l’œcuménisme peut vous aider dans les démarches à entreprendre. Pour Vaud : M. Panayotis STELIOS, 079 357 00 86, panayotis.stelios@cath-vd.ch / site de la Communauté des Eglises Chrétiennes dans le Canton de Vaud (ceccv).
Comme des démarches administratives préalables devront être menées par la paroisse de domicile du conjoint catholique, il est important que les futurs mariés contactent leur paroisse de domicile plusieurs mois avant leur mariage, voire une année si possible.
La suite de la réponse varie selon ce que le conjoint non catholique peut accepter en toute liberté :
Le conjoint non catholique accepte que la célébration se déroule dans une église catholique
Les démarches administratives sont les mêmes que pour une préparation au mariage entre deux catholiques.
Le conjoint non catholique souhaitera peut-être qu’un pasteur/prêtre de sa confession soit présent à la célébration. Celui-ci est le bienvenu. Mais sa présence n’est pas indispensable : ce sont les confessions différentes des conjoints qui font que ce mariage est interconfessionnel.
Il est souvent préférable qu’une fois les démarches administratives effectuées, le reste de la préparation se fasse en collaboration avec un ministre de l’autre confession chrétienne.
Le mariage sera célébré dans une église catholique et en conséquence, le mariage sera présidé par un prêtre ou un diacre catholique.
Le conjoint non catholique ne peut pas accepter une célébration dans une église catholique.
Les démarches administratives sont les mêmes que pour une préparation au mariage entre deux catholiques.
Un prêtre (ou un diacre catholique) peut être souhaité par la partie catholique à la célébration.
Il est souhaitable que le prêtre soit associé à la préparation non seulement administrative, mais aussi à la préparation spirituelle.
Il n’est pas nécessaire qu’un prêtre participe à la cérémonie puisque, les démarches ayant été faites, ce mariage est reconnu comme légitime par l’Eglise catholique.
Le mariage est célébré dans un temple/église de la confession du conjoint non-catholique et en conséquence, la célébration sera présidée par un ministre de cette confession.
Mon ou ma partenaire est de religion musulmane, pouvons-nous nous marier dans l’Eglise catholique ?
Pour l’Église catholique, le mariage est possible entre catholique et musulman, La paroisse doit demander les “dispenses” nécessaires. Pour la partie musulmane, il faut clarifier une demande courante dans l’Islam, qui permet à un musulman d’épouser une femme chrétienne, mais qui refuse qu’une femme musulmane épouse un chrétien. Voir à ce sujet l’article : Ce que dit le Coran à propos du mariage interreligieux
A cause des différences socioculturelles importantes, il est important de discuter et de réfléchir sérieusement sur les points essentiels de la vie du couple, car ces différences peuvent être source de conflits et de difficultés qui risquent d’entraver le bonheur du couple et de la famille dans la durée. Chaque diocèse a des prêtres qui ont approfondit ces sujets et peuvent vous conseiller. Pour le canton de Vaud, prenez contact avec l’abbé Thierry Schelling de Renens.
Un groupe de travail de la Conférence des Évêques suisse a préparé deux dossiers pour aider au discernement : Mariage Catholique-Musulman, Aide discernement 1, CES 2009 / Mariage Catholique-Musulman, Aide discernement 2, CES 2009
Mon ou ma partenaire est de religion juive, pouvons-nous nous marier dans l’Eglise catholique ?
Pour l’Eglise catholique, le mariage est possible entre catholique et juif. La paroisse doit demander les “dispenses” nécessaires. Pour la partie juive, il faut clarifier la demande religieuse juive qui refuse tout mariage avec un non juif. Car en contactant un tel mariage, surtout si c’est la femme qui est non juive, le conjoint juif prend la responsabilité de briser la chaîne de l’identité juive qui le relie à son peuple depuis des millénaires.
La Communauté religieuse juive n’accepte pas un mariage interreligieux célébré conjointement par un prêtre et un rabbin. Souvent, la famille juive refuse d’assister au mariage religieux. Les symboles chrétiens, comme la croix, heurtent les familles juives. Il faut donc entreprendre les démarches pour célébrer le mariage dans un autre lieu qu’une église pour faciliter la participation de la famille juive. Il peut être bon de s’informer auprès du délégué diocésain au dialogue interreligieux. Pour le canton de Vaud : M. Dominique Voinçon. 079 954 10 27 ou Mme Roula Lopez 079 830 99 06.
Mon ou ma partenaire est d’une autre religion ou il vit sans référer ses valeurs à une religion ou à un courant spirituel, qu’est-ce qui est possible ?
Les prêtres de l’Eglise catholique accueillent les conjoints appartenant à une religion non-chrétienne ou qui ne se rattachent à aucune religion pour chercher ensemble les meilleures réponses à la situation.
La réponse varie selon ce que le futur conjoint non catholique peut accepter en toute liberté :
La partie non-catholique accepte la cérémonie à l’église catholique.
Les démarches administratives sont les mêmes que pour une préparation au mariage entre deux catholiques.
La partie non-chrétienne, si elle se rattache à une religion, souhaitera peut-être qu’un ministre de sa religion soit présent. Celui-ci est le bienvenu, mais sa présence n’est pas indispensable : ce sont les conjoints qui font que ce mariage est inter-religieux.
Si la partie non-chrétienne se rattache à une religion, il est souvent préférable qu’une fois les démarches administratives effectuées, le reste de la préparation se fasse avec un ministre de la religion concernée.
Le mariage sera célébré dans une église catholique.
Le mariage sera présidé par un prêtre ou un diacre catholique.
La partie non-catholique ne peut pas accepter une cérémonie à l’église catholique.
Les démarches administratives seront cependant les mêmes auprès du curé de la partie catholique pour que l’Eglise catholique reconnaisse ce mariage.
Le conjoint catholique sera invité à faire son possible pour éduquer les enfants dans la foi chrétienne.
Baptême, enfants, engagement ecclésial
- Nous sommes baptisés mais pas mariés, est-il possible de faire baptiser notre enfant ? Oui, prenez contact avec la paroisse de votre domicile.
- Peut-on célébrer le baptême de leur enfant en même temps que le mariage des parents ? : Le risque est grand qu’un des deux sacrements soit minimisé par rapport à l’autre. Il semble donc préférable de célébrer les deux sacrements à des dates différentes. C’est un discernement à faire avec le prêtre. Si on fait ce choix, on célébrera d’abord le mariage et ensuite le baptême.
La préparation au mariage comporte quatre axes complémentaires.
1. Les démarches administratives
Elles se font avec le curé (ou son délégué) de la paroisse de domicile d’un des deux fiancés ou, dans le cas d’un mariage entre une pe…
La préparation au mariage comporte quatre axes complémentaires.
1. Les démarches administratives
Elles se font avec le curé (ou son délégué) de la paroisse de domicile d’un des deux fiancés ou, dans le cas d’un mariage entre une personne catholique et une personne non-catholique, avec le curé (ou son délégué) du domicile du conjoint catholique.
- Prenez rendez-vous au plus tôt avec le secrétariat paroissial ou le curé, au moins plusieurs mois, si possible une année, avant la date envisagée pour la célébration du mariage !
- Si vous avez été baptisés en Suisse, les deux futurs époux demandent un “Certificat de Baptême” à la paroisse dans laquelle ils ont été baptisé. Si vous avez été baptisé dans un autre pays, cette demande de certificat devra être faite par le curé qui vous accompagne. Et comme ces démarches administratives peuvent parfois durer plusieurs mois, vous comprenez pourquoi il faut se prendre assez tôt !
Sur ce certificat figurera aussi la mention de votre Confirmation. Ce point n’est bien sûr pas nécessaire si la personne n’est pas catholique. - La personne qui présidera la célébration de votre mariage (un prêtre ou un diacre) établit avec vous un “Dossier de mariage”.
- Lors d’un mariage célébré en Suisse, vous devez fournir à la personne qui préside la célébration religieuse, au plus tard le jour du mariage, un “Certificat du mariage civil.” Car, selon les lois suisses, celui-ci doit toujours avoir lieu avant le mariage à l’église.
2. La préparation spirituelle
Elle se fait avec le prêtre ou le diacre qui vous accompagne dans la préparation et qui, normalement, présidera la célébration. Ces quelques rencontres permettent d’approfondir le sens du mariage dans l’histoire de votre couple.
3. Les cours de préparation au mariage
Quelques rencontres en soirées, ou sous la forme d’un Week-end, sont conduites par des couples formés qui aident les futurs mariés à aborder, par des témoignages et le partage d’expériences, la vie à deux dans la durée, le dialogue, la sexualité, la gestion des crises, la spiritualité et l’engagement dans la foi chrétienne.
Ces rencontres réunissent plusieurs couples, c’est aussi l’occasion de s’enrichir par le partage des expériences mutuelles.
Vous trouverez toutes les dates des prochains cours sur preparation-au-mariage.pastorale-familiale.ch.
4. La préparation de la célébration
Elle se fait avec la personne qui présidera la célébration du mariage en même temps que la préparation spirituelle (le point 2 ci-dessus). Préparation des divers éléments de la célébration : choix des textes bibliques et des prières, intervention des uns et des autres, préparation de l’église, musique, décoration, témoins, intervenants, etc…
Pour vous aider à préparer votre célébration, voici le site “de l’Eglise catholique de Paris / pour votre mariage. Vous y trouverez tous les textes et prières du rituel du mariage
Dans la Bible, on ne trouve pas de définition du mariage et de la famille idéale, mais de nombreuses expériences de vie qui ont été des occasions de rencontre avec Dieu. Ces récits éclairent notre propre recherche spirituelle d’aujourd’hui….
Dans la Bible, on ne trouve pas de définition du mariage et de la famille idéale, mais de nombreuses expériences de vie qui ont été des occasions de rencontre avec Dieu. Ces récits éclairent notre propre recherche spirituelle d’aujourd’hui.
Homme et femme à la ressemblance de Dieu
Le message biblique sur le mariage et la famille prend racine dans les deux récitscomplémentaires de la création de l’homme et de la femme faits tous deux à l’image et à la ressemblance de Dieu. .
Unis pour la vie, les époux vivent la beauté de l’amour. Devenant père et mère, ils participent à l’œuvre créatrice de Dieu. (Cf. Genèse 1,24-31 ; 2,4b-25)
Dieu dit : ” Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance et qu’il soumette les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toute la terre et toutes les petites bêtes qui remuent sur la terre ! ” Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa. Dieu les bénit et Dieu leur dit : ” Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez-la. Soumettez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et toute bête qui remue sur la terre ! ” Dieu dit : ” Voici, je vous donne toute herbe qui porte sa semence sur toute la surface de la terre et tout arbre dont le fruit porte sa semence ; ce sera votre nourriture. A toute bête de la terre, à tout oiseau du ciel, à tout ce qui remue sur la terre et qui a souffle de vie, je donne pour nourriture toute herbe mûrissante. ” Il en fut ainsi. Dieu vit tout ce qu’il avait fait. Voilà, c’était très bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : sixième jour. (Gn 1,26-31)
Le Seigneur Dieu modela l’homme avec de la poussière prise du sol. Il insuffla dans ses narines l’haleine de vie, et l’homme devint un être vivant. Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l’orient, et il y plaça l’homme qu’il avait formé… Le Seigneur Dieu dit : ” Il n’est pas bon pour l’homme d’être seul. Je veux lui faire une aide qui lui soit accordée. ” Le Seigneur Dieu modela du sol toute bête des champs et tout oiseau du ciel qu’il amena à l’homme pour voir comment il les désignerait. Tout ce que désigna l’homme avait pour nom ” être vivant ” ; l’homme désigna par leur nom tout bétail, tout oiseau du ciel et toute bête des champs, mais pour lui-même, l’homme ne trouva pas l’aide qui lui soit accordée. Le Seigneur Dieu fit tomber dans une torpeur l’homme qui s’endormit ; il prit l’une de ses côtes et referma les chairs à sa place. Le Seigneur Dieu transforma la côte qu’il avait prise à l’homme en une femme qu’il lui amena. L’homme s’écria : ” Voici cette fois l’os de mes os et la chair de ma chair, celle-ci, on l’appellera femme car c’est de l’homme qu’elle a été prise. ” Aussi l’homme laisse-t-il son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et ils deviennent une seule chair. (Genèse 2, 7-24)
Intérêt pour la rencontre homme et femme
Dans les textes des commencements, l’être humain est créé mâle et femelle, à l’image de Dieu (Genèse 1, 27). Puis, dans le deuxième récit de la Création, Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je vais lui faire un secours, comme un vis-à-vis. » c’est l’ouverture vers la dimension homme et femme (Genèse 2, 18).
Les dernières lignes de l’Apocalypse témoignent encore du fait que l’être humain est fait pour une rencontre nuptiale : « L’Esprit et l’Épouse disent : “Viens !” » (Ap 22, 17).
Au cœur de la Bible, le Cantique des Cantiques offre un magnifique arrêt sur image : une femme et un homme s’interpellent, se cherchent et se désirent : « Je suis à mon bien-aimé, et vers moi se porte son désir. » (Ct 7, 11)
Un besoin d’unité et de fidélité
Des Pharisiens s’avancèrent et, pour lui tendre un piège, ils lui demandaient s’il est permis à un homme de répudier sa femme. Il leur répondit : ” Qu’est-ce que Moïse vous a prescrit ? ” Ils dirent : ” Moïse a permis d’écrire un certificat de répudiation et de renvoyer sa femme. ” Jésus leur dit : ” C’est à cause de la dureté de votre cœur qu’il a écrit pour vous ce commandement. Mais au commencement du monde, Dieu les fit mâle et femelle ; c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni. ” (Marc 10, 1-12)
Une vision prophétique au cœur de la réalité
Dans la Bible, le parti pris pour le réel n’empêche pas de développer une vision prophétique qui appelle les humains à s’ouvrir à l’autre et à la relation divine.
Dans la Bible, il y a un parti pris pour la réalité. Les relations homme-femme, les relations entre frères sont considérées dans leur complexité et dépeintes avec réalisme. Caïn a éliminé Abel (Gn 4, 8), Abraham peine à reconnaître que Sara est sa femme (Gn 12 ; 20), Jacob aime Rachel (Gn 9, 18ss), Joseph vendu nourrit ses frères (Gn 37-50), Moïse épouse une étrangère (Ex 2, 21), la femme de Potiphar tombe amoureuse de Joseph (Gn 39, 7ss), Elqana aime sa femme qui est stérile (1 S 1, 5), Abigaïl est mariée avec un fou (1 S 25, 3), David commet l’adultère avec Bethsabée (2 S 11, 2-4). Dans le Nouveau Testament, on trouve aussi de tout : des hommes s’intéressent à répudier leurs femmes, il y a des prostituées, des folles, des hommes justes et des femmes de valeur. On n’a pas peur d’évoquer ces réalités difficiles, car c’est justement là que Dieu devra être convoqué. Dans les évangiles, Jésus va au-devant des uns et se laisse aborder par les autres quelle que soit leur situation matrimoniale et familiale. Il offre un accueil inconditionnel aux personnes blessées par la vie.
Le fait de coller à la réalité n’empêche pas la Bible d’avoir une vision prophétique présente dès le début. D’après la Genèse, l’homme et la femme sont faits pour sortir d’eux-mêmes, pour former un couple unique et devenir « une seule chair » (Gn 2, 24). L’union entre l’homme et la femme est un lieu de grand mystère qui les dépasse et que Paul dans l’Epître aux Ephésiens mettra en lien avec l’union du Christ et de l’Eglise (Ep 5, 22-33). L’importance de cette union est rappelée par Jésus : “N’avez-vous pas lu que le Créateur, dès l’origine, les fit homme et femme, et qu’il a dit : Ainsi donc l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Eh bien ! Ce que Dieu a uni, l’homme ne doit point le séparer” (Mt 19, 4-6). Cette parole fait partie d’un ensemble de paroles posant d’autres appels radicaux (célibat pour le Royaume (Mt 19, 12), donner tous ses biens pour suivre Jésus (Mt 19, 16-20)). Un tel don de toute la personne est-il humainement possible ? Jésus répondra : « Aux hommes, c’est impossible, mais à Dieu tout est possible. » (Mt 19, 26).
Se recevoir, se donner, porter du fruit
La vie est un don de Dieu. Elle est aussi faite pour être donnée
L’amour et la vie ne vont pas de soi. Nul n’est propriétaire de sa vie, ni de celle de ses enfants. L’expérience de la stérilité qui apparaît de façon récurrente dans la Bible vient nous le rappeler.
La vie est un don de Dieu, on n’en est pas les propriétaires, elle est aussi faite pour être donnée. Ce don de la vie se réalise de plusieurs manières : dans le fait de se donner l’un à l’autre dans le couple , en donnant la vie à des enfants, en nourrissant celui qui est dans le besoin, en risquant sa vie pour les autres. Il y a de nombreuses manières de donner sa vie et de porter du fruit.
Dans sa lettre aux Corinthiens, Paul aborde la question du mariage et insiste sur le don réciproque : « La femme n’a pas puissance sur son propre corps, mais le mari ; pareillement le mari n’a pas puissance sur son propre corps, mais la femme. » 1 Co 7, 4
Des déplacements nécessaires
Dans la Bible, nous ne trouvons pas un modèle de famille. Les expériences familiales invitent les humains à ne pas s’installer.
La Bible nous questionne : C’est quoi un « frère » ? Qui est le « père » ? Déjà dans l’Ancien Testament, Isaac, le « fils unique » d’Abraham a un demi-frère, David a 7 frères, mais appelle « frère » Jonathan. Est-ce que les frères de Joseph sont vraiment des frères ? Jésus lui-même s’inscrit dans ce mouvement biblique de questionnement : “Qui est ma mère et qui sont mes frères ?” Et tendant sa main vers ses disciples, il dit : “Voici ma mère et mes frères. Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là m’est un frère et une sœur et une mère.” (Mt 12, 47-49). Les frères ne sont pas seulement ceux que l’on pense, le père et la mère non plus.
La parole de Dieu invite l’être humain à honorer ses parents, mais aussi à s’en détacher. Tout un chemin est à faire pour découvrir qu’on n’a pas à se définir entièrement par rapport à notre père et à notre mère. Il y a un déplacement des relations familiales et particulièrement la notion de Père.
Si les mots ne changent pas pour dire la réalité des relations humaines, « père », « fils », « époux-épouse », « frères » et les réalités de Dieu, c’est parce que tout amour humain trouve en Dieu sa source et sa deuxième naissance. Les choses humaines sont habitées par ce qui se vit en Dieu.
- Que la relation parent-enfant soit belle ou difficile, elle nous ouvre à un autre Père qui veille sur nous.
- Les relations fraternelles ou de cousinage ne constituent pas le tout de notre vie, nous pouvons être amenés à découvrir des liens de fraternité plus forts que les liens du sang.
- Si nous accordons tant de prix aux « noces humaines », c’est parce qu’elles sont habitées par un grand projet divin de noces. Jésus le célibataire s’est souvent présenté comme « l’époux », nous sommes faits pour entrer avec lui dans ces noces éternelles auxquelles tous sont largement invités : « Heureux les invités aux noces de l’agneau » (Ap 19, 9).
Le mariage fait partie des 7 sacrements. Qu’est-ce qu’un sacrement ? Et qu’apporte en plus le sacrement du mariage par rapport au mariage civil ?
1. Qu’est-ce qu’un sacrement ?
Un sacrement est une célébration dans laquelle les ch…
Le mariage fait partie des 7 sacrements. Qu’est-ce qu’un sacrement ? Et qu’apporte en plus le sacrement du mariage par rapport au mariage civil ?
1. Qu’est-ce qu’un sacrement ?
Un sacrement est une célébration dans laquelle les chrétiens demandent à Dieu d’intervenir par l’action de l’Esprit Saint. Des gestes, des paroles, des symboles qui rappellent des gestes, des paroles et des actes du Christ sont utilisés dans ces célébrations.
Ces actes d’Eglise unissent non seulement les hommes à Dieu, mais aussi les hommes entre eux par l’action de l’Esprit-Saint. En nous permettant d’être en communion avec Dieu et les autres humains, les sacrements nous font entrer dans le “Corps du Christ”, dans l’Eglise.
2. Le sacrement du mariage
Le mariage manifeste et réalise un « engagement » à la vie commune que se donnent un homme et une femme par une « parole donnée » devant d’autres. Les époux choisissent que leur union soit instituée et intégrée dans une communauté plus large.
C’est pourquoi, nous relevons une différence entre un double « oui » échangé dans l’intimité, qui reste privé, et ce même double « oui » affirmé ouvertement devant une assemblée. Le « oui » public manifeste que ce lien qui uni les époux ne les concerne pas eux seuls, mais affecte des liens plus larges, ceux de leurs familles respectives, ceux de la communauté dans laquelle ils sont intégrés.
Sur le plan civil, le mariage est un contrat entre deux personnes en référence au droit défini par la société.
Le mariage religieux apporte une dimension supplémentaire : C’est devant Dieu et non plus seulement devant leurs familles, leurs amis et la société civile, que les époux se donnent l’un à l’autre. Les époux présentent à Dieu leur désir de s’engager dans une alliance pour la vie (Cet engagement “pour la vie” porte en lui des dimensions de fidélité et d’indissolubilité). Dans le mariage sacramentel, les époux disent : « Je te reçois comme époux (épouse) et je me donne à toi ». Cette parole très forte s’appuie sur celle du Christ qui a, lui aussi, donné sa vie. Pour vivre cet accueil et ce don dans sa plénitude, les époux sont appelés à se laisser habiter par l’Esprit de Dieu. Cet Esprit, appelé aussi “Celui qui vient vous aider” (Jn 14, 16ss), les aidera à entrer dans un amour plus grand que leur amour mutuel et à recevoir l’autre comme un cadeau de Dieu et à se donner à lui.
La célébration comprend d’abord l’engagement des époux devant la communauté en prière, puis le prêtre ou le diacre, en tant que “représentant du Christ”, demande à l’Esprit de Dieu de bénir cette union.
Cette démarche sacramentelle manifeste que l’amour conjugal n’est pas seulement le cadeau qu’un homme et une femme se donnent, mais que c’est un don qui les dépasse. L’amour conjugal, par l’ampleur et l’intimité qui le caractérise, exprime d’une manière toute particulière l’amour que Dieu a pour toute l’humanité (Cf. Exhortation apostolique “Amoris Laetitia”, N° 121-122). Par conséquent le sacrement du mariage n’est pas limité à la célébration, mais c’est un processus dynamique qui se prolonge et s’épanouit tout au long de la vie du couple. L’amour que les époux partagent entre eux et envers leurs proches porte dans son essence une dimension d’éternité.
La Bible utilise le langage du mariage pour parler de l’union et de l’amour qui unit le Christ et l’Eglise (Ephésiens 5,23-32) et St Paul nous rappelle que seul l’amour ne passera jamais (1 Co 13). Dans son exhortation apostolique “Amoris Laetitia” de 2016, au chapitre 4, le Pape François nous propose de réfléchir à l’amour dans le mariage à la lumière de 1 Corinthien 13.
Voici quelques citations qui aident à percevoir la réflexion de l’Eglise catholique concernant le mariage et la famille.
1. Le Concile de Vatican II, Rome, de 1962 à 1965
Dans les années 1960, lors du « Concile de Vatican II », des év…
Voici quelques citations qui aident à percevoir la réflexion de l’Eglise catholique concernant le mariage et la famille.
1. Le Concile de Vatican II, Rome, de 1962 à 1965
Dans les années 1960, lors du « Concile de Vatican II », des évêques du monde entier se sont réunis régulièrement à Rome pour définir une « mise à jour » de la place de l’Eglise et de son message dans le monde de ce temps : La Constitution pastorale “L’Eglise dans le monde de ce temps”, Gaudium et Spes (GS), 1965, issue de ce Concile, met en valeur l’importance du mariage et de la famille pour la construction de la société « Ainsi la famille, lieu de rencontre de plusieurs générations qui s’aident mutuellement à acquérir une sagesse plus étendue et à harmoniser les droits des personnes avec les autres exigences de la vie sociale, constitue-t-elle le fondement de la société » (GS 52).
Après le Concile, l’Eglise a poursuivi sa réflexion concernant le mariage.
Jean-Paul II, Exhortation apostolique “les tâches de la famille chrétienne” Familiaris Consortio (FC), 1981
« Dieu a créé l’homme à son image et à sa ressemblance (Gn 1,26ss) : en l’appelant à l’existence par amour, il l’a appelé en même temps à l’amour. Dieu est amour (1 Jn 4,8) et il vit en lui-même un mystère de communion personnelle d’amour. En créant l’humanité de l’homme et de la femme à son image et en la conservant continuellement dans l’être, Dieu inscrit en elle la vocation, et donc la capacité et la responsabilité correspondantes, à l’amour et à la communion (cf. Gaudium et Spes, 12). L’amour est donc la vocation fondamentale et innée de tout être humain. » (FC, 11).
Le Catéchisme de l’Église Catholique (CEC), 1992
donne au mariage deux objectifs complémentaires. L’amour, le bonheur, le “bien” des conjoints et la fécondité de leur union notamment par la naissance des enfants.
« L’alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une intime communauté de vie et d’amour, a été fondée et dotée de ses lois propres par le Créateur. De par sa nature elle est ordonnée au bien des conjoints ainsi qu’à la génération et à l’éducation des enfants. Elle a été élevée entre baptisés par le Christ Seigneur à la dignité de sacrement. » (CEC 1660).
François, Encyclique “La lumière de la foi”, Lumen Fidei (LF), 2013
« Le premier environnement dans lequel la foi éclaire la cité des hommes est donc la famille. Je pense surtout à l’union stable de l’homme et de la femme dans le mariage. Celle-ci naît de leur amour, signe et présence de l’amour de Dieu, de la reconnaissance et de l’acceptation de ce bien qu’est la différence sexuelle par laquelle les conjoints peuvent s’unir en une seule chair (cf. Gn 2, 24) et sont capables d’engendrer une nouvelle vie, manifestation de la bonté du Créateur, de sa sagesse et de son dessein d’amour. Fondés sur cet amour, l’homme et la femme peuvent se promettre l’amour mutuel dans un geste qui engage toute leur vie et rappelle tant d’aspects de la foi. Promettre un amour qui soit pour toujours est possible quand on découvre un dessein plus grand que ses propres projets, qui nous soutient et nous permet de donner l’avenir tout entier à la personne aimée. » (LF 52)
« La foi n’est pas un refuge pour ceux qui sont sans courage, mais un épanouissement de la vie. Elle fait découvrir un grand appel, la vocation à l’amour, et assure que cet amour est fiable, qu’il vaut la peine de se livrer à lui, parce que son fondement se trouve dans la fidélité de Dieu, plus forte que notre fragilité. » (LF 53)
François, Exhortation apostolique “la joie de l’amour”, Amoris Laetitia (AL), 2016
Cette exhortation a été rédigée à la suite de deux synodes consacrés à la famille en 2014 et 2015. Le chapitre 4 invite à méditer sur le mariage et la famille à la lumière de 1 Corinthien 13.
Votre mariage, votre vie de couple et de famille vous a épanoui et vous accepteriez de partager votre expérience ? Les paroisses cherchent régulièrement à renforcer les équipes de préparation au mariage.
Nous ne cherchons pas des “couples …
Votre mariage, votre vie de couple et de famille vous a épanoui et vous accepteriez de partager votre expérience ? Les paroisses cherchent régulièrement à renforcer les équipes de préparation au mariage.
Nous ne cherchons pas des “couples modèles qui ont tout réussi”, mais des couples qui sont simplement heureux du chemin parcouru et acceptent de parler de leur joies, des difficultés rencontrées et de leurs recherches de solutions. Une formation leur est proposée pour participer à l’animation des soirées (ou week-end) de rencontre avec les fiancés.
Si cet accompagnement vous interpelle, dites-le aux responsables de votre paroisse ou au service de la Pastorale des couples et familles.