Ma prière
Ma prière
Au quotidien
Qu’est-ce que la prière
Dans le glossaire de son site internet, le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF) définit la prière comme un « acte personnel ou communautaire consistant à s’adresser à Dieu ou à une divinité pour rendre grâce, intercéder ou demander pardon. » La prière apparaît ainsi comme une pratique spirituelle, un marqueur de foi, qu’elle soit individuelle ou collective, ritualisée ou spontanée, présente dans de très nombreuses religions et traditions. L’anthropologie et l’histoire des cultures tendent à montrer en effet qu’en tous temps et lieux, l’être humain s’est tourné vers une altérité transcendante. Cette démarche, qui suppose l’existence d’un « autre », implique une forme de foi et révèle un désir d’absolu, à une quête de sens face à la finitude de la condition humaine.
La prière prend des formes variées et poursuit des objectifs multiples : demande, louange, intercession, action de grâce, pour n’en citer que quelques-uns. Sa gestuelle, ainsi que l’utilisation d’objets associés, diffèrent selon les époques et les cultures.
Quid de la prière chrétienne ?
Pour un chrétien, la prière est l’élévation de l’âme vers Dieu : le signe vivant de la relation qui les unit. Elle témoigne d’un attachement profond et exprime l’amour inconditionnel de Dieu pour chaque être humain. À ce titre, elle occupe une place essentielle dans la vie spirituelle.
Le Compendium du Catéchisme de l’Eglise catholique, manuel qui présente de façon concise les fondements de la foi catholique, précise que la prière chrétienne se décline en six formes principales : la bénédiction, l’adoration, la demande, l’intercession, l’action de grâce et la louange. L’Eucharistie, quant à elle, intègre et exprime l’ensemble de ces six dimensions. Nous les trouvons dans leur forme la plus aboutie dans la liturgie.
Et la prière chrétienne ?
La prière chrétienne est un échange avec Dieu. Elle manifeste une relation personnelle et vivante avec Lui, qu’attestent largement l’Ancien et le Nouveau Testament. Les Psaumes regorgent de louanges, d’adresses et d’invitations à adorer Dieu : « Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! » (Ps 106, 1). « Toi, Seigneur, tu es béni : apprends-moi tes commandements. » (Ps 118/119, 12). Ils
représentent l’expression privilégiée de la prière dans l’Ancien Testament : la parole de Dieu y devient parole de l’homme. Le Christ lui-même a prié les Psaumes. C’est pourquoi ils demeurent aujourd’hui encore un pilier fondamental de la prière de l’Eglise.
Jésus et la prière
Dans le Nouveau Testament, la prière se fait plus personnelle. On s’y adresse à Dieu comme à un père. Jésus invite à entrer dans un dialogue simple et confiant, en se démarquant des pratiques qui reposent sur la multiplication des paroles ou la recherche d’une efficacité magique : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. » (Matthieu 6, 7-8)
Les évangiles montrent souvent Jésus en prière : il se retire, seul, pour louer et dialoguer avec son Père. Pourtant, l’usage du « nous » rappelle aussi la dimension communautaire de la prière. Jésus ne nous enseigne pas seulement à prier par le « Notre Père », mais également par l’exemple même de sa prière, qui révèle les dispositions intérieures nécessaires à une prière authentique : pureté du cœur, confiance, vigilance spirituelle.
Ainsi, chacun est invité par Dieu à prier selon son propre cœur : seul ou en groupe, avec une prière enseignée ou spontanée. L’essentiel réside dans la volonté de s’offrir un instant de présence à soi, avec et en Lui.
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