C’est celui que l’on désigne aussi comme « la communion », « la sainte cène », « la messe ».
C’est celui que l’on désigne aussi comme « la communion », « la sainte cène », « la messe ».
Le mot « eucharistie » vient du grec, la langue dans laquelle sont écrits les évangiles, et signifie « rendre grâce, dire merci ».
Le mot « eucharistie » vient du grec, la langue dans laquelle sont écrits les évangiles, et signifie « rendre grâce, dire merci ».
L’eucharistie a été instituée par Jésus au cours du dernier repas qu’il a pris avec ses disciples au soir du jeudi saint, juste avant d’être arrêté et condamné au supplice de la croix et à la mort. C’était le repas de la Pâ…
L’eucharistie a été instituée par Jésus au cours du dernier repas qu’il a pris avec ses disciples au soir du jeudi saint, juste avant d’être arrêté et condamné au supplice de la croix et à la mort. C’était le repas de la Pâque juive, au cours duquel les israélites « rendent grâce » pour la merveille que Dieu a faite pour leur peuple au temps de Moïse, lorsqu’il les a libérés, sous la conduite de ce prophète, de l’esclavage qui leur était imposé par les Egyptiens. Ce repas constitue un mémorial des hauts faits de Dieu et il est célébré par les juifs dans leur maison sous la présidence non pas d’un prêtre, mais du père de famille.
Dieu avait promis à Moïse de faire un miracle important qui déciderait les Egyptiens à leur rendre la liberté. Il ferait mourir les premiers-nés des Egyptiens mais épargnerait ceux des juifs. Moïse avait donc demandé au peuple de prÅ
Dieu avait promis à Moïse de faire un miracle important qui déciderait les Egyptiens à leur rendre la liberté. Il ferait mourir les premiers-nés des Egyptiens mais épargnerait ceux des juifs. Moïse avait donc demandé au peuple de préparer un repas d’agneau par famille, d’enduire de son sang les montants et le linteau de la porte de leurs maisons, signe de reconnaissance, et de cuire les pains qu’ils avaient pétris sans avoir le temps de les faire lever. Au moment où l’ange exterminateur passerait, il épargnerait les maisons marquées du sang.
Juste après ce repas pris à la hâte, les juifs se mettent en route, jusqu’au moment où surgit devant eux la Mer Rouge alors que l’armée égyptienne les poursuit, car le pharaon, d’abord dérouté par la mort des enfants de son peuple, décide de les faire revenir de force. Le moment historique capital est celui du passage à travers la Mer Rouge, mise à sec par Dieu, pour leur permettre de s’enfuir, alors que les Egyptiens, lancés à leur poursuite, vont s’abîmer dans la mer qui reflue. De tout cela, on fait mémoire lors du repas pascal, en chantant les louanges du Dieu qui a fait alliance avec son peuple, le peuple juif. (Lire le livre biblique de l’Exode)
Jésus préside ce repas au milieu de ses disciples. Il tient donc le rôle du père de famille. Lorsqu’il prononce la bénédiction traditionnelle sur les pains sans levain (souvenir des pains de la fuite d’Egypte), il prononce des parol…
Jésus préside ce repas au milieu de ses disciples. Il tient donc le rôle du père de famille. Lorsqu’il prononce la bénédiction traditionnelle sur les pains sans levain (souvenir des pains de la fuite d’Egypte), il prononce des paroles jusque-là jamais entendues : « Ceci est mon corps, livré pour vous », et de même sur la coupe de vin qui conclut le repas traditionnel : « Ceci est la coupe de mon sang. Le sang de l’alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude, en rémission des péchés ». Et il demande à ses disciples de réitérer ces gestes et ces paroles. (Voir l’Evangile de Luc, chapitre 22, versets 14 à 20.)
Désormais, pour les disciples du Christ, on ne célèbre plus l’ancienne alliance conclue dans le sang d’un agneau, mais la nouvelle, et éternelle, conclue dans le sang du Christ. C’est lui, sous les apparences du pain et du vin, qui …
Désormais, pour les disciples du Christ, on ne célèbre plus l’ancienne alliance conclue dans le sang d’un agneau, mais la nouvelle, et éternelle, conclue dans le sang du Christ. C’est lui, sous les apparences du pain et du vin, qui se donne à manger en renouvellement sans cesse réitéré de son alliance.
L’eucharistie célébrée par l’Eglise donne vraiment le Christ présent dans le pain et le vin. C’est sa présence réelle et objective.
L’eucharistie célébrée par l’Eglise donne vraiment le Christ présent dans le pain et le vin. C’est sa présence réelle et objective.
L’eucharistie rend présent le Christ dans l’acte suprême de son offrande à Dieu le Père et aux hommes : le don de sa vie sur la croix. Elle est donc présence de son sacrifice dans lequel elle fait entrer les croyants. Mais la croix …
L’eucharistie rend présent le Christ dans l’acte suprême de son offrande à Dieu le Père et aux hommes : le don de sa vie sur la croix. Elle est donc présence de son sacrifice dans lequel elle fait entrer les croyants. Mais la croix n’est jamais sans la résurrection qui en est le versant lumineux. En outre, la résurrection du Christ préfigure la nôtre : célébrer l’eucharistie, c’est aussi appeler la venue du Christ dans sa gloire, qui sera évidente pour tous les hommes au jour fixé par le Père.
Si le premier sacrement est bien le baptême (voir le chapitre qui lui est consacré plus haut), le deuxième est la confirmation (voir le chapitre spécifique plus haut), le troisième est l’eucharistie à laquelle sont invités tous ceux qui o…
Si le premier sacrement est bien le baptême (voir le chapitre qui lui est consacré plus haut), le deuxième est la confirmation (voir le chapitre spécifique plus haut), le troisième est l’eucharistie à laquelle sont invités tous ceux qui ont été formés en vue du baptême et de la confirmation.
« Ma chair est vraie nourriture et mon sang vraie boisson », dit Jésus (Ev. de Jean, ch. 6, verset 55) et il ajoute : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (v. 56). Prendre part à l’eucharistie, câ…
« Ma chair est vraie nourriture et mon sang vraie boisson », dit Jésus (Ev. de Jean, ch. 6, verset 55) et il ajoute : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (v. 56). Prendre part à l’eucharistie, c’est vraiment s’ « unir-avec-le Christ », com-munier à sa vie qui passe en nous en gage de vie éternelle. Contrairement aux sacrements du baptême et de la confirmation, le sacrement de l’eucharistie est sans cesse réitéré et constitue la nourriture pour la route du chrétien. C’est la « bonne habitude » du peuple chrétien qui se rassemble, en particulier le dimanche, pour être comblé de la Présence : c’est la Messe.
Ce que fit le Christ à la Cène
Il ordonna qu’en sa mémoire
Nous le fassions après lui
C’est un dogme pour les chrétiens
Que le pain se change en son corps
Que le vin devient son sang
Ce que l’on ne peut comprendre et voir
Notre foi ose l’affirmer,
Hors des lois de la nature
L’une et l’autre de ces espèces
Qui ne sont que de purs signes
Voilent un réel divin
Sa chair nourrit, son sang abreuve,
Mais le Christ tout entier demeure
Sous chacune des espèces
On le reçoit sans le briser
Le rompre ni le diviser ;
Il est reçu tout entier
(Séquence de la Messe du Sant-Sacrement, 2e dimanche après Pentecôte)