La fin de vie de tous les baptisés est un moment pris en charge par des prêtres et des laïcs formés de l’Eglise catholique sur demande des familles en deuil. Même des personnes non-baptisées peuvent avoir des funérailles religieuses.
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La fin de vie de tous les baptisés est un moment pris en charge par des prêtres et des laïcs formés de l’Eglise catholique sur demande des familles en deuil. Même des personnes non-baptisées peuvent avoir des funérailles religieuses.
Les pompes funèbres orientent les proches vers un interlocuteur religieux de la paroisse du parent défunt, si un premier contact n’a pas été établi par un prêtre. Avertis, un prêtre ou un animateur pastoral rejoint rapidement la famille endeuillée, l’écoute et détermine le lieu, l’heure et le type de célébration.
L’ecclésiastique prend du temps pour préparer soigneusement les funérailles. Après l’enterrement du défunt, il est disponible pour les proches du défunt.
Que ce soient le curé de la paroisse, un diacre ou un laïc formé comme c’est le cas parfois dans l’Est lausannois et à Yverdon, il aide les proches du défunt à préparer la célébration des obsèques. « Au-delà d’un acte social tra…
Que ce soient le curé de la paroisse, un diacre ou un laïc formé comme c’est le cas parfois dans l’Est lausannois et à Yverdon, il aide les proches du défunt à préparer la célébration des obsèques. « Au-delà d’un acte social traditionnel, tous attendent plus ou moins confusément une parole de compassion, d’espérance et de paix du célébrant, même si, très souvent, ils ne nous connaissent pas », confient les prêtres et laïcs vaudois interrogés sur la question.
« Quand je suis dans une famille endeuillée, je cherche à rejoindre l’autre en train de me parler. Je tente d’être intimement avec lui dans sa peine, en témoignant de mon expérience de prêtre et de chrétien, sans faire de grande théorie sur la Résurrection », explique l’abbé François Dupraz, curé-modérateur des paroisses de Notre-Dame, de Saint-André et du Saint-Esprit à Lausanne. « J’écoute beaucoup et je rassure quand certains s’excusent de ne pas aller à la messe le dimanche. En fait je parle très peu ; par exemple, je raconte simplement que j’ai pleuré à l’église devant le cercueil de mon père ».
Les funérailles peuvent être célébrées sans messe par un ou une laïque de la paroisse.
Les prêtres cherchent à faire participer très largement les familles par leurs témoignages, prières, choix de musiques ou de chants aimés du défun…
Les funérailles peuvent être célébrées sans messe par un ou une laïque de la paroisse.
Les prêtres cherchent à faire participer très largement les familles par leurs témoignages, prières, choix de musiques ou de chants aimés du défunt. Les enfants peuvent être appelés à entourer le cercueil de cierges allumés en signe de lumière.
Une fois les obsèques passées, le prêtre ou le laïc de la célébration veille à maintenir des liens avec les familles endeuillées.
Les accompagnants religieux peuvent rendre visite aux familles, aux veuves et veufs, restent en contact avec…
Une fois les obsèques passées, le prêtre ou le laïc de la célébration veille à maintenir des liens avec les familles endeuillées.
Les accompagnants religieux peuvent rendre visite aux familles, aux veuves et veufs, restent en contact avec eux bien après le décès de leurs proches.
Au nom de l’Eglise catholique, les agents pastoraux proposent des célébrations « de trentième » (un mois après la mort) et invitent les familles endeuillées à la messe du 2 novembre. Ce jour-là, ou le dimanche précédent, ce sont toutes les communautés chrétiennes qui fêtent leurs morts dans les églises et les cimetières.