C’était bon ! Les récits de la création dans la Genèse
Prochaine rencontre le 20 janvier, entre 20.00 et 21.30
Cette rencontre coïncide avec la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. L’écoute de la Parole nous unit dans le Christ.
Chers amies et amis,
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Prochaine rencontre le 20 janvier, entre 20.00 et 21.30
Cette rencontre coïncide avec la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. L’écoute de la Parole nous unit dans le Christ.
Chers amies et amis,
Depuis plusieurs années un groupe œcuménique des paroisses protestantes et catholiques (Cugy, Froideville, Le Mont, Saint Amédée) se réunit à sept reprises chaque année pour un temps de « Lectio divina », une approche méditée et priée des textes bibliques.
Cette année, les circonstances font qu’il ne nous est pas possible de nous réunir en présence les uns des autres.
Ceci nous conduit à vous proposer de vous joindre à ce groupe par le moyen d’internet.
L’application « Zoom » permet en effet de faire des petits groupes, après un temps passé ensemble pour présenter le texte. Les rencontres allient des temps d’écoute du texte, de partage, de silence et de prière.
Le thème de cette année
Le thème de cette année invite à plonger dans les récits d’origine des trois premiers chapitres de la Genèse. L’optimisme de la Parole de Dieu dès les premiers versets de la Bible est sans faille : « C’était bon ! »
Cependant aujourd’hui le doute s’installe : la beauté de la création n’est-elle pas défigurée par l’homme ? L’irruption de la pandémie ne nous rappelle-t-elle pas notre fragilité́ et notre finitude ? Ne sommes-nous pas tous petits et vulnérables face à l’abîme de l’univers ? Quels sont alors notre rôle et notre responsabilité ?
· Public concerné : ouvert à chacune et chacun.
· Animation : Martin Hoegger, pasteur et Panayotis Stelios, théologien catholique.
· Dates : Rencontres entre 20h-21h30, les mercredis 20 janvier 2021, 10 février, 10 mars, 21 avril, 12 mai, 9 juin.
· Renseignements et inscription : auprès de Chantal Hoegger : chantal.hoe@bluewin.ch, 021 652 92 19
· Livret : aux personnes inscrites un livret sur ce thème de l’École de la Parole sera envoyé. Il peut aussi être téléchargé à https://www.la-bible.ch/prestations/brochures-de-lectio-divina/
· Le lien internet sera envoyé aux participants.
des Chanteurs à l’étoile aux yeux pétillants
Du coin de l’œil les automobilistes traversant Oron-la-Ville ce mercredi 6 janvier 2021 ont vu passer une joyeuse bande d’enfants habillés de toges colorées et de couronnes, équipés d’étoiles et de lanternes. Ils souriaient derrière l…
Du coin de l’œil les automobilistes traversant Oron-la-Ville ce mercredi 6 janvier 2021 ont vu passer une joyeuse bande d’enfants habillés de toges colorées et de couronnes, équipés d’étoiles et de lanternes. Ils souriaient derrière leur volant avant de poursuivre leur route.
C’étaient les Chanteurs à l’étoile de la paroisse d’Oron emmenés par Žanna Sorokina et Morgane Madi. Ariana, Astrid, Bardia, Conçalo, Yulia, Martyna, Zosia ont visité huit ménages dans la ville. « Avec la paroisse, nous avons proposé à des personnes qui ne venaient plus à la messe ou que nous savions seules de recevoir la visite des enfants. Les personnes se sont inscrites. » explique Morgane Madi, bénévole de la paroisse.
« On va donner une lumière »
Avant leur départ, j’ai demandé aux enfants ce qu’ils allaient faire. « On va chanter chez des gens » explique l’un, « chez mes parents et mon petit frère aussi » précise une autre. « On va donner une lumière, avec l’étoile de Jésus », ajoute une troisième. « Et on nous donnera de l’argent pour des enfants en Afrique » complète une quatrième. « on recevra aussi des chocolats » espère encore l’un des participants en train de réajuster l’étoile sur son bonnet alors qu’un autre reste très pragmatique : « et s’il n’y a pas de sonnette, on tapera à la porte ».
En envoyant ces sept enfants en mission, l’Abbé Gilles Bobe précise : « je vous donne la bénédiction de Dieu et vous allez la porter chez les gens que vous visiterez ». Et c’est cette prière qui a été récitée devant chaque porte : « Dieu est venu commun un enfant dans la nuit de notre monde, il a apporté la lumière. Que sa bénédiction soit sur vous et votre maison. »
Une action de solidarité
Les Chanteurs à l’étoile est une action menée par Missio. Elle consiste à passer de maison en maison, à chanter un chant de Noël et à apporter la bénédiction sur le foyer visité. Et en échange, les personnes visitées font un don pour soutenir un projet concernant les enfants dans un pays d’Afrique d’Asie ou d’Amérique latine. Cette année, le projet soutenu était un orphelinat en Guinée.
Žanna Sorokina, agente pastorale pour l’Unité pastorale St-Pierre Les Roches dont fait partie la paroisse d’Oron explique : « je ne connaissais pas du tout cette tradition, je l’ai découverte à Echallens, puis je suis allée chez Missio à Fribourg et j’ai découvert qu’en Suisse alémanique de nombreux groupes d’enfants sont mobilisés à l’occasion de l’épiphanie. En septembre j’étais super motivée, mais après, avec le retour du Covid, je devenais très hésitante. Puis j’ai vu la vidéo d’encouragement de Mgr Alain de Raemy, alors j’ai téléphoné à Morgane et nous nous sommes lancées ». Elle ajoute « beaucoup de choses avec les familles et leurs enfants ont été supprimées cette année. Nous voulions les rejoindre au moins autour de Noël, faire quelque chose avec eux. En même temps, il fallait tenir compte du Covid. C’est une première expérience avec l’action Chanteurs à l’étoile dans notre UP. Un petit groupe d’enfants qui apporte la paix et la joie de Noël aux quelques ménages qui les accueillent. »
Sur le chemin entre deux maisons, je me retourne vers les enfants : pourquoi vous faites ça ? Parmi les réponses j’en retiens deux : « J’aime bien les anges et les rois mages. Alors quand maman m’a proposé, j’ai eu envie de faire ça. » Et une autre explique : « je suis là parce que j’aime bien chanter… et j’aime bien Morgane ». Vraiment des rois et des reines ont visité des familles à Oron-la-Ville en ce 6 janvier 2021 !
Jean-Claude Huot
Messes des Jeunes déplacée à Renens
La messe de jeunes, dominicale de 20h, généralement célébrée à la Basilique Notre-Dame est déplacée à l’église St.-François d’Assise de Renens à compter du 10 janvier 2021 jusqu’à nouvel avis, suite aux travaux de rénovation à…
La messe de jeunes, dominicale de 20h, généralement célébrée à la Basilique Notre-Dame est déplacée à l’église St.-François d’Assise de Renens à compter du 10 janvier 2021 jusqu’à nouvel avis, suite aux travaux de rénovation à la Basilique.
Les chants dynamiques de l’Emmanuel sont assurés par une chorale, composée d’étudiants ainsi que des jeunes professionnels dont vous allez aussi pouvoir apprécier la participation à la liturgie. De plus un groupe de jeunes, Aboun, assure l’accueil avant la messe et à la sortie, tant en hiver qu’en été, ils proposent un moment de convivialité* autour d’un jus ou d’un thé chaud.
À toi, cher jeune qui lit ceci, si tu es motivé à rejoindre notre groupe afin d’assurer l’accueil, des lectures ou tout simplement pour vivre une célébration avec les jeunes de l’UP, rejoins-nous !
* Dépend de la situation sanitaire et des mesures imposées actuellement.
Alain et Naomi
Lausanne : Groupe Aboun
Aboun, c’est un groupe qui est né lors du confinement et proposé par des jeunes en soif de spiritualité et de convivialité.
Lors du retour à la presque normale de la société, certains des jeunes ont tenus à maintenir le lien frat…
Aboun, c’est un groupe qui est né lors du confinement et proposé par des jeunes en soif de spiritualité et de convivialité.
Lors du retour à la presque normale de la société, certains des jeunes ont tenus à maintenir le lien fraternel qu’ils avaient construit sur le long terme, et ainsi d’apporter plus qu’une approche spirituelle au groupe.
Aujourd’hui, le programme du groupe inclut désormais des temps de charité/ solidarité et des temps libres dits conviviaux. Ils se retrouvent tous les dimanches de la semaine à 18h à Renens, de plus, ils accueillent les paroissiens à la messe des jeunes dominicale des jeunes (qui a lieu en général à la Basilique Notre-Dame et déplacée à Renens dès le 10 janvier 2021) et à la sortie, ils vous invitent à partager un moment convivial autour d’une boisson sur le parvis de l’église.
Bienvenue !
Berne 2021 : JMJ nationales
La prochaine rencontre des JMJ nationales aura lieu à Berne !
“Lève-toi ! Je vous appelle à témoigner de ce que vous avez vu”. (Actes 26, 16)
Ce sera le thème que le pape François a annoncé pour la Journée mondiale de la jeunesse 2…
La prochaine rencontre des JMJ nationales aura lieu à Berne !
“Lève-toi ! Je vous appelle à témoigner de ce que vous avez vu”. (Actes 26, 16)
Ce sera le thème que le pape François a annoncé pour la Journée mondiale de la jeunesse 2021. Conformément à ce verset, nous nous retrouverons ensemble, de tous les coins et régions linguistiques de la Suisse, pour célébrer la troisième Journée mondiale de la jeunesse nationale.
Nous avons passé les deux dernières Journées mondiales de la jeunesse à Fribourg. Mais quoi de plus naturel pour un événement national que de le célébrer dans notre belle capitale nationale ?
Nous nous retrouverons donc à Berne du 23 au 25 avril 2021 pour la grande fête de la foi. Réserve la date et inscris-toi dès aujourd’hui !
Toutes les informations : JMJ.ch
Accueil de jour pour les personnes en précarité
L’hiver est une saison rude pour les sans-abris. Si, la nuit, ils peuvent dormir dans l’une des structures proposées par la ville, pour certains les journées d’hiver dans le froid sont bien longues, et dangereuses.
Plusieurs endroits sont…
L’hiver est une saison rude pour les sans-abris. Si, la nuit, ils peuvent dormir dans l’une des structures proposées par la ville, pour certains les journées d’hiver dans le froid sont bien longues, et dangereuses.
Plusieurs endroits sont proposés pour que ces personnes puissent passer quelques heures au chaud, avec un thé ou un café, voire une collation. Quand ces endroits ne sont pas accessibles,
les personnes sont en errance, s’arrêtant parfois un moment dans un centre commercial, une bibliothèque ou un bistrot.
Mais… avec la crise sanitaire, il est devenu plus difficile de rester dans certains endroits (normes de distance), quand d’autres, comme les bistrots, sont fermés. Aussi il apparaît important d’adapter l’offre de lieux d’accueil de jour pour répondre aux besoin, et permettre aussi un peu plus aux personnes sans-abri de respecter l’injonction à «rester chez soi»… c’est-à-dire être moins contraintes d’errer d’un lieu public à l’autre.
Projet :
Accueillir le samedi, après-midi en tous cas, voire également le matin, des personnes sans abri à l’intérieur de l’Église Saint-Laurent.
Ce projet est coordonné par le Point d’Appui (Diane Barraud) et le Service communautaire Présence et Solidarité Lausanne – Epalinges (Liliane Rudaz). Il est porté par le département Solidarités de l’Eglise catholique, les paroisses et lieux d’Eglise réformés lausannois et les lieux de diaconie lausannois.
Comment :
Un tel accueil s’appuie sur un trio: un ministre ou une personne qui a de l’expérience dans l’accueil des personnes en précarité et qui est le référent, accompagné-e de deux bénévoles, qui peuvent être expérimentés ou «nouveaux» dans ce genre de service.
Il s’agira pour l’équipe d’accueillir les personnes, leur proposer une place en veillant aux distances entre usagers ; servir thé, café, éventuellement un en-cas ; être disposé à discuter fraternellement avec les personnes accueillies qui le souhaitent.
Plus il y aura de volontaires, plus les permanences pourront être réparties ! Par exemple, si quatre ministres sont disponibles, chacun interviendrait une fois par mois. Nous souhaitons qu’un appel puisse être fait dans chaque lieu d’Eglise pour trouver des volontaires pour ce projet. Le planning sera coordonné par Liliane Rudaz.
Quand :
Dès le 1er décembre et jusqu’à la fin de l’hiver (fin mars).
Le samedi de 15h00 à 17h30 et éventuellement de 9h30 à 12h.
Normes sanitaires :
15 personnes au maximum pourraient être accueillies simultanément dans l’église, avec l’accord du médecin cantonal ;
Désinfection des mains obligatoire à l’entrée et masques dans les déplacements ;
Distance maintenue entre les personnes ;
Désinfection de chaque «place» au départ de la personne ;
Et le reste de la semaine ?
Point d’Appui, l’Espace de la Ville de Lausanne et la Pastorale de la rue proposent un accueil les autres jours de la semaine. Chaque matin et chaque après-midi (sauf dimanche matin) un
espace peut ainsi être proposé.
Personnes répondantes de cet accueil :
Diane Barraud, pasteure – Point d’Appui, diane.barraud@eerv.ch – 079 258 71 69
Liliane Rudaz, diacre – Présence et solidarité Lausanne-Epalinges, liliane.rudaz-kagi@eerv.ch – 079 385 19 87
Détox’ la Terre : mobilisation oecuménique
Depuis plusieurs mois, une équipe de jeunes a décidé d’entrer dans une démarche de jeûne pour le temps du carême à venir, que ce soit un jeûne alimentaire ou un jeûne de consommation.
Le sens de la démarche ? Venir devant Dieu avec ce…
Depuis plusieurs mois, une équipe de jeunes a décidé d’entrer dans une démarche de jeûne pour le temps du carême à venir, que ce soit un jeûne alimentaire ou un jeûne de consommation.
Le sens de la démarche ? Venir devant Dieu avec ce désir de conversion intérieure, dans l’esprit de Laudato Si’. En interpellant les Eglises et la société, ces jeunes ont à cœur de mettre en avant l’urgence écologique et de manifester leur désir que le changement se fasse partout, aussi à l’intérieur de nos institutions.
Bien sûr, cette aventure de changement de regard est une aventure humaine, et l’invitation est lancée à tous les groupes de jeunes, les étudiants, les personnes de tous horizons, à se joindre à cette démarche.
Et si le changement commençait, ici et maintenant, avec toi et moi ? Ensemble, détoxons la Terre !
Présentation du projet
Dieu a établi son Alliance avec tous les êtres vivants, pas uniquement les humains ( Genèse 9, 10 ) et il nous a confié le soin de cette Terre. Et pourtant, sa Création subit aujourd’hui une destruction massive provoquée par les êtres humains. Si nous ne changeons pas, la crise climatique poussera des centaines de millions de personnes à une migration forcée.
Nous, jeunes chrétien·ne·s de différentes confessions, avons décidé de nous mobiliser face à ce désastre. Nous vous invitons à nous rejoindre et à vivre un jeûne comme une étape dans la transformation de notre rapport à la Création.
Planning :
- Octobre – janvier : inscriptions au jeûne et constitutions de groupes de jeûneur·se·s
- Janvier – février : formation des animateur·rice·s de groupe
- 5 mars : célébration d’ouverture avec tous les groupes de jeûneur·se·s Jeûne personnel avec des rencontres en groupe
- 20 mars : célébration finale
Pourquoi ? Et en vue de quoi ?
Souvent accaparé·e·s par nos occupations quotidiennes, ce jeûne nous offre un temps de recul avec Dieu pour considérer la situation écologique. “Détoxifier” la terre passe par une conversion écologique en profondeur.
Le confort et les privilèges que l’on prenait pour acquis doivent être remis en question Il nous faut ouvrir une porte sur plus de sobriété et de gratitude. En solidarité avec les moins bien lotis, l’argent économisé en jeûnant peut être reversé à des oeuvres écologiques.
Choix de jeûne – 2 possibilités
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Jeûne alimentaire
Durée : 1 semaine
Avec : Accompagnement par des animateur·rice·s
Comment : 5 rencontres de groupe
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Jeûne de consommation
Durée : 2 semaines
Quoi : Exemples à choix : réduire internet, renoncer aux achats, aux transports
polluants…
Comment : 2 rencontres de groupe
Quelle est la prochaine étape ?
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Option 1 : Envie d’en savoir plus ?
Inscris ton groupe de jeunes pour que Détox’ vienne y animer une soirée sur l’écologie et présenter le projet.
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Option 2 : Prêt·e pour l’aventure ?
Inscris-toi ou ton groupe à un des jeûnes (délai d’inscription : 14 février 2021)
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Option 3 : Envie de t’impliquer ?
Inscris-toi comme animateur·rice de groupe de jeûneur·se·s alimentaires, (délai d’inscription : 31 décembre 2020)
ou alors inscris-toi comme animateur·rice de jeûne de consommation (délai d’inscription : 31 janvier 2021)
Plus d’informations et inscriptions sur detoxlaterre.ch
Emilie Genoud
Journée des droits de l’homme: protéger les activistes de l’environnement
Plus le changement climatique devient réel, plus les personnes qui tentent de ralentir la destruction de l’environnement sont menacées. Nombreux sont celles et ceux qui payent de leur vie leur engagement. À l’occasion de le Journée mondiale de…
Plus le changement climatique devient réel, plus les personnes qui tentent de ralentir la destruction de l’environnement sont menacées. Nombreux sont celles et ceux qui payent de leur vie leur engagement. À l’occasion de le Journée mondiale des droits de l’homme du 10 décembre, l’ACAT-Suisse (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) lance la campagne « Activistes de l’environnement en danger – défendons leurs droits ! »
Depuis 2015, année de la signature des accords de Paris sur le climat, en moyenne quatre activistes sont tués chaque semaine dans le monde. De nombreuses personnes sont par ailleurs réduites au silence par des agressions, des violences sexuelles, des menaces de mort, des arrestations arbitraires ou des procès inéquitables. Souvent ces personnes engagées pour préserver leurs ressources naturelles sont issues de populations indigènes.
C’est pourquoi l’ACAT suisse, avec l’appui des Eglises suisses, propose cette année une pétition adressée aux autorités brésiliennes pour leur demander de mener une enquête solide suite à l’expulsion par la force d’une communauté de 14 familles des terres qu’elles cultivaient et la destruction de tous leurs biens (école, logement, cultures).
Vous pouvez faire la différence en faisant signer la pétition dans votre paroisse et soutenir l’ACAT Suisse par une collecte.
Dignité humaine et digitalisation
Le 3 novembre, dans le cadre des Journées suisses du digital, la Pastorale œcuménique dans le monde du travail avec la Plateforme Dignité et Développement ont mené un atelier sur la question « Comment mieux intégrer la dimension humaine ? …
Le 3 novembre, dans le cadre des Journées suisses du digital, la Pastorale œcuménique dans le monde du travail avec la Plateforme Dignité et Développement ont mené un atelier sur la question « Comment mieux intégrer la dimension humaine ? ». Une dizaine de personnes ont participé à cet atelier complètement digitalisé.
La dignité humaine ne peut rester un concept abstrait. Elle passe par une reconnaissance signifiée par des éléments tangibles. Parmi ceux-ci, Patrice Mignon, premier intervenant de la soirée, en souligne deux en lien avec le travail : la fécondité du travail ainsi que l’autonomie du travailleur dans sa capacité à s’organiser et à entrer en relation avec d’autres.
La discussion qui suivit ce premier exposé mit en évidence la richesse culturelle et la diversité des sources du savoir rendues accessibles par les outils du digital, mais aussi la dépendance que cela crée. Du coup si la machine disparaît, la personne devient handicapée. Est-ce là une aliénation, un risque psychosocial ? La question est posée.
Dans le deuxième exposé Alain Martin, aumônier du monde du travail et ancien ingénieur, est revenu sur la dépersonnalisation réduisant l’humain à une ressource parmi les autres dont il convient de réduire le coût. La digitalisation va-t-elle poursuivre cette tendance ou au contraire ouvrir de nouvelles perspectives ? Rien n’est joué, mais les entreprises ont un rôle clé pour organiser le travail afin qu’il fasse sens pour les travailleurs et pour la société.
La discussion finale permit d’élargir la perspective : la dignité humaine ne dépend pas que du travail et des conditions qui y règnent. Le lien social (famille, amis), la relation à la nature, l’amour inconditionnel de Dieu sont d’autres éléments qui fondent cette dignité. Et dans le travail – en se rappelant que l’emploi rémunéré n’est de loin pas le seul travail – on s’est demandé si la préservation de la santé physique et psychique n’était pas un levier essentiel du respect de la dignité de la personne. En conséquence la digitalisation est un phénomène social et culturel, donc humain. C’est par conséquent sa finalité qui doit être interrogée en premier lieu.
Le débat reste ouvert…
Jean-Claude Huot
Témoignage : Festival Adoray des 2-3 octobre 2020
Qu’est-ce qui caractérise l’Adorayfestival ? C’est la rencontre. La rencontre avec Dieu ainsi qu’avec de nombreux jeunes catholiques de toute la Suisse dans une grande joie. Le thème du festival de cette année était l’amitié. D…
Qu’est-ce qui caractérise l’Adorayfestival ? C’est la rencontre. La rencontre avec Dieu ainsi qu’avec de nombreux jeunes catholiques de toute la Suisse dans une grande joie. Le thème du festival de cette année était l’amitié. Durant tout le festival, nous avons énormément chanté et loué le Seigneur dans la louange, la prière et l’Adoration.
“Roméo et Juliette” adapté
Le vendredi soir, nous sommes arrivés au casino de Zoug qui était déjà bien rempli. Après avoir été accueillis notamment par Peter Hegglin (conseiller aux états), nous avons eu la chance de pouvoir assister à un magnifique spectacle présenté par des jeunes des Adorays : « Warum bist du Romeo ? » où une troupe de théâtre tente de jouer Roméo et Juliette en 1992 pendant la guerre civile de Sarajevo. Elle y incorpore de plus en plus d’éléments de son histoire et de sa souffrance avec cette question qui revient : pourquoi la guerre et pas la paix ?
Nous avons ensuite discuté de la richesse et du message de cette pièce en petits groupes. La soirée s’est prolongée dans la joie, le chant et les discussions profondes jusqu’à tard dans la nuit.
Les témoignages
Le samedi matin, nous avons eu deux beaux témoignages : tout d’abord, Magdalena Hegglin nous a parlé de ses expériences dans les amitiés profondes et de la gratuité du don puis, Père Ruedi Beck nous a raconté son amitié avec Jésus.
Magdalena a essayé de nous transmettre par des témoignages la différence entre une relation d’utilité mutuelle dont chacun tire profit (par exemple des relations de travail), une relation où l’amitié naît d’un intérêt mutuel pour les mêmes choses ou activités, ou une vraie amitié profonde d’Amour-Charité où l’on donne tout sans compter, sans attendre une contrepartie et dans l’absence totale d’égoïsme. Cette relation remplie de l’Esprit-Saint peut être illustrée par Sainte Marguerite Bays qui avait cette relation d’amitié habitée de l’amour-charité avec sa filleule Mère Lutgarde Menétrey.
Le Père Ruedi Beck nous a ensuite parlé de son besoin de rencontrer le Christ. Sa première prière, lorsqu’il était jeune : « Dieu, si tu existes, manifeste-toi à moi », puis plus tard la simple parole « Jésus ! ». Il rappelait que nous sommes tous à la recherche du Christ, à force de le chercher, un jour, on arrive à cette rencontre avec Jésus en nous. Et c’est à partir de cette première rencontre, de ce premier « Jésus » en lui-même qu’il a voulu tout savoir à Son sujet en fouillant la Bible et les écritures à la recherche de ce qu’il pouvait apprendre sur Lui. Notre relation avec le Christ doit absolument être entretenue et soignée par la prière régulière afin de nous ouvrir de plus en plus à Son Amour infini pour nous et pour redevenir à Son image.
Messe et envoi
Encore avant midi, nous avons eu la chance de pouvoir assister à une Messe célébrée par Monseigneur Alain de Raemy, Evêque des jeunes. Dans son homélie, il nous compare à des vitres. On ne voit pas les tâches qui sont présentes sur une vitre avant d’avoir la lumière qui éclaire et les montre. Nous sommes les vitres, recouvertes de saleté, mais nous pouvons toujours être nettoyés par le pardon de nos pêchés.
Le samedi s’est terminé par la Fischerman-Stage où nous avons reçu de nombreuses informations sur les possibilités qui nous sont offertes pour donner du temps (une année, six mois, etc.) à Dieu. La variété des offres est grande. Ainsi, Adoray propose dès l’année prochaine, une formule jamais vue d’une colocation de jeunes habitant ensemble pour prier. Puis, nous avons vécu le Big Adoray qui a conclu en beauté ce festival. Il s’agit d’un Adoray en version géante avec de la louange et une adoration de plus d’une heure où nous avons pu confier des intentions particulières et des situations déterminées au Seigneur.
C’était incroyable et vivement l’année prochaine, du 14 au 17 octobre 2021 !
Michelle Berchtold, 21 ans, étudiante en Master de droit à Fribourg (texte et photos)