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22 février 2020


Choisir les liens qui nous rendent plus humains

Récemment, j’ai vu le film sur Bruno Manser racontant son intégration chez les Penan dans la forêt malaisienne de l’île de Bornéo. Il a disparu en mai 2000. Il s’opposait à la destruction du cadre de vie des Penan par les bûcherons chargés d’exploiter le bois tropical vendu en Europe.

Je pense aussi à la grève de décembre dans une entreprise de la région active dans les techniques médicales. Son nouveau propriétaire veut la fermer et délocaliser toute la production. Appuyés par leur syndicat, les ouvriers se battent pour leur place de travail.

La campagne d’Action de Carême et Pain Pour le Prochain qui commence mercredi prochain défend le droit des paysans à semer les graines qu’ils cultivent. Cette revendication s’oppose aux accords de libre-échange qui exigent des lois interdisant aux paysans d’utiliser leurs propres semences. Ils sont alors obligés de les acheter aux multinationales.

Face à ces luttes pour la justice et la survie contre la folie d’hommes avides, le Dieu des chrétiens est resté dans la fragilité, l’impuissance même. Il est mort sur une croix. Pourtant « personne n’a cru en l’homme comme Jésus-Christ ». Parce que, nous ayant créé libres, il a mis son destin entre nos mains, explique le théologien neuchâtelois Maurice Zundel.

Quelle folie ! Et pourtant les Penan de Malaisie, les paysans dont les graines sont brevetées, les ouvriers luttant pour leurs emplois mettent, eux aussi, leur destin dans les mains de la solidarité humaine.

Le Carême qui s’ouvre est un temps de conversion : oser la liberté et choisir les liens qui nous rendent plus humains, plus vivants. C’est le choix de Dieu et nous le rendons présent dans ce monde.

Jean-Claude Huot,
agent pastoral catholique

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17 février 2020


Il s’est déclaré être le Chemin, non pas une autoroute

Lorsque tout va bien, je rêve de rouler sur une autoroute toute droite ou du moins avec de grands contours larges, bien grands en tout cas, ni à angles droits, ni à angles aigus parce que c’est violent… Quand on en manque, des virages, mes amis, cela risque d’être douloureux ; oui, comme à ski, il vaut mieux faire des contours larges. Dans ma jeunesse, quand il s’agissait d’amorcer une courbe rapide, je me retrouvais souvent par terre, au risque de glisser et de dévaler quelques mètres sur la neige. Quel affolement, quand on perd la maîtrise de soi, le contrôle d’un événement ou d’une situation ! Pas simple de se voir glisser vers ce qu’on ne connaît pas !

Et pourtant, Il s’est déclaré « être le Chemin », non pas une autoroute ! Oui ! Lui s’est fait la Voie sur laquelle Il nous est permis de nous appuyer pour s’assurer de la direction à prendre, à tout moment, en cette existence où l’on a tant besoin de repères, de balises, de signes de réconfort dans cette vie au terrain glissant, embourbé, rocailleux, mouvant, épineux, obscurci par un brouillard souvent opaque, direction où sa boussole vivante atteste sa Présence en devenant Chemin, afin que Son terrain nous aide à poser nos pas tremblants à la suite de ses traces sécurisantes, rassurantes, apaisantes. Ce chemin qui nous insuffle son haleine et Son Esprit, non pas de haut en bas mais en nos profondeurs, afin de nous redresser toujours davantage, afin aussi que nos yeux ne soient plus fixés sur le sol, afin enfin que nos yeux soient enfin tournés que vers Lui, dans une confiance totale, car il s’est déclaré être le Chemin, la Vérité et la Vie.

Natacha Wust-Mange
Janvier 2020

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08 février 2020


Terrain de jeu

Que faire d’une église – le bâtiment! – dont les travées sont désertées et le chœur depuis longtemps silencieux? La question semble se poser de plus en plus souvent tant il est vrai que les lieux de culte des villages comme des quartiers urbains sont délaissés par leurs «fidèles»? Les propositions ne manquent pas pour revitaliser ces espaces coûteux à entretenir: la chapelle de la gare de Chavannes-près-Renens pourrait devenir un bar ou une bibliothèque…; depuis décembre, le Temple de Trélex est, entre deux offices, un terrain de jeu pour une chasse au trésor censée «faire venir les gens à l’église autrement que pour des enterrements» (RTS religion).

Au-delà des justifications convenues selon lesquelles toute réaffectation devrait respecter le caractère religieux des églises, on peut se questionner sur la disparition des lieux du sacré dans l’espace public. D’aucuns diront que le sacré se trouve en l’homme et non dans des murs voués à disparaître. Pas faux. Mais n’avons-nous pas besoin de lieux et de rites qui disent ce sacré et le distingue d’une certaine insignifiance? Dire le sacré de l’homme dans l’espace public, c’est poser au milieu de notre Cité une «tente de la Rencontre» (Exode 33, 7), un lieu où se sentir reconnu et protégé. La police n’y entre pas; les jeux n’y ont pas leur place; le culturel s’y révèle cultuel…

Comment réinventer cette présence? Des idées existent qui restent à explorer. Parmi elles, les Citykirchen, espaces ouverts à tous et pour tous, où il faut savoir séparer et mettre ensemble le sacré et le profane. Mieux qu’un terrain de jeu!

Philippe Becquart, responsable du département des Adultes de l’ECVD

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25 janvier 2020


Un Dieu qui descend des hauteurs

Quel peut être le dénominateur commun entre Bernadette de Lourdes (visionnaire du XIXe siècle), les cabossés de la vie et le mystère de Noël?

Je ne l’ai su que récemment, Bernadette Soubirous était une jeune fille d’humble extraction, habituée dès son jeune âge à travailler dur pour la maison familiale. Occupée avec son troupeau de brebis, elle se met à extraire de la boue et des racines au fond d’une grotte. Une source apparaît. Elle voit ensuite une figure féminine dont elle ne sait rien au départ, car elle est peu au fait de religion. Elle nommera ce qu’elle voit «Aguero» (celle-là, en dialecte local). Ces rencontres à la grotte intrigueront la petite société locale, mais elle ne se départira pas d’une chose, Bernadette: cette dame, «Aguero», l’a regardée comme une personne, l’a estimée intégralement, dirait-on aujourd’hui.

L’évangéliste Luc met des mots proches d’une telle expérience dans la bouche de Marie de Nazareth après la visite de l’ange Gabriel: «Il comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides» (1:53).

Ce type d’expérience est aussi à la base du relèvement de nombreux jeunes et moins jeunes qui ont connu des «galères» dans nos pays dits riches. Jetés hors circuit de la réussite, éprouvés par des séparations et des deuils, certaines ont perdus pied et sombrés dans la drogue, l’alcool et autres addictions. Un jour pourtant ils ont entendu un «quelque chose en eux», éprouvé un réconfort capable de remobiliser les énergies vitales; ils ont alors retrouvé pied!

À Noël, ce que les chrétiens signifient et célèbrent n’est pas autre chose que l’accueil dans leur vie d’une Présence humble et silencieuse; pas de grands éclats, mais un être qui cherche à s’inviter auprès d’eux, un Dieu avec nous, prénom Emmanuel, comme l’avait annoncé le prophète Isaïe, 400 ans environ avant sa naissance.

Le dénominateur commun de ces trois réalités? La foi en un Dieu qui relève le faible qui crie; mais aussi, la Journée internationale des pauvres voulue par le pape François depuis trois ans et qui invite à mieux les considérer.

Nicolas Margot, médiateur Église-réfugiés

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11 janvier 2020


Seul l’humour fait foi !

Claquements de bottes au Moyen-Orient, incendies catastrophiques en Australie, l’année 2020 commencent avec son lot de mauvaises nouvelles. Pour conjurer le mauvais sort, osons deux histoires drôles et mettons en pratique un conseil présidentiel devenu viral : « Rire, c’est bon pour la santé ! »

Pour l’humour de Dieu, risquons même un peu d’autodérision dans la droite ligne de papes, de saintes et de saints qui ont compris que le rire est le propre de l’homme et celui de Dieu.

« Dites-moi, savez-vous qui a bien pu assassiner Jésus-Christ ? Non ? Eh bien, c’est Minou. En effet, dans la Bible, il est écrit «Jésus est descendu parmi nous» (par Minou!)…

***

Une jeune fille présente son fiancé à ses parents. Après le dîner, son père invite le jeune homme à bavarder avec lui dans son bureau.

– Alors, quels sont vos projets?

– Je suis étudiant en théologie.

– Parfait, mais qu’avez-vous l’intention de faire pour offrir à ma fille un foyer accueillant?

– J’étudierai la Parole de Dieu et Dieu pourvoira à tous nos besoins.

– Et comment élèverez-vous vos enfants?

– Dieu y pourvoira.

Un peu plus tard, la mère de la jeune fille demande à son mari:

– Alors, comment cela s’est-il passé?

– Il n’a ni travail, ni argent, mais je crois bien qu’il me prend pour Dieu.

« Choyeux année 2020 » dirait une publicité visionnée à la TV à Noël et prenez le temps de rire au moins une fois par jour.

Pascal Bregnard, responsable du département Solidarités à l’ECVD

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28 décembre 2019


Prière du « OUI »

A l’aube d’une année nouvelle, je vous fais part d’une humble prière, la prière du « Oui ». Un vœu me tient à cœur : qu’elle vous aide à grandir  dans votre « oui » à Dieu et à tout ce que vous apportera la nouvelle année.

Jésus me dit: «Que ton oui soit oui et que ton non soit non.»

Par le oui de Marie, j’entre dans mon oui à Dieu. Oui Seigneur, j’accueille Ton amour et je me laisse aimer, très sainte Trinité: Père, Fils et Saint-Esprit. Je Vous adore de tout mon être! Oui Jésus, j’ai confiance en Toi! Oui Père, je m’accepte tel que je suis, j’accueille ma petitesse et j’accepte de me laisser transformer par Toi. Je Te donne mes faiblesses et mes limites.

Oh, Christ viens vivre en moi! Jésus, fais couler Ton Précieux Sang dans toutes mes blessures. Père, j’accueille Ta Miséricorde qui vient guérir ma misère. Oui Père, j’accepte les autres tels qu’ils sont sans vouloir les changer, je Te confie totalement chacun et chacune afin que Tu t’en occupes.

Oui Père, j’accepte les évènements tels qu’ils sont, bons ou mauvais, je Te donne toutes les clefs de ma vie pour que Tu la conduises. Oui, je crois que Tu prends soin de toute ma vie jusqu’au moindre détail. Oui Jésus, j’accepte de Te mettre à la première place et d’être centré sur Toi.

Oui Saint-Esprit, je T’ouvre tout grand mon cœur, remplis-moi de Toi! Oui mon Père je m’abandonne à Toi. Que Ta Volonté soit faite et non la mienne! Prends le contrôle de ma vie.

Père, entre Tes mains je remets mon esprit!

AMEN.

Abbé François Dupraz,
curé modérateur de l’UP Notre-Dame, Lausanne

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16 décembre 2019


Conte de Noël 2019

Il était une fois une enfant.

Elle vécut sa jeunesse chez sa mère qui l’avait accueillie dans sa maison, mais non en son cœur. Sa fierté de mère avait été gâchée par la découverte d’une main tachée à la naissance du bébé.

Ce rejet fit d’elle une adolescente rebelle, insatisfaite, jalouse et envieuse du bien-être de l’autre.

Elle perdit des années à pleurer, crier et se cogner la tête contre les murs.

Elle croyait cependant en un Bonheur offert à tous, elle en attendait la saveur.

Elle chemina des semaines, des mois, des années à la quête de ce Bonheur, sa seule certitude.

Plus elle avançait, plus le pas de la marche la déstabilisait, car le simple fait de faire un pas déstabilise, déséquilibre et angoisse, surtout lorsque la confiance est trahie.

Elle tomba souvent au bord du chemin, tant l’émotion de cette errance la bouscula tout en lui donnant enfin le goût du vrai.

Exténuée par la dureté de son périple, elle s’assit au bord du chemin, en tailleur, en regardant les autres passer, car elle avait tout donné pour partir.

Bien qu’elle ait été défigurée par tant de souffrance, un homme blond aux yeux bleus s’approcha et lui proposa de faire un bout chemin avec elle, mais à une condition, dit-il de suite : il avait une autre rose à faire éclore et sous aucun prétexte, il ne la lâcherait.

Cette enfant devenue femme entendant, comme toujours, ce qu’elle voulait bien entendre, se précipita chez lui et lui donna ce qu’elle détenait depuis longtemps au creux de sa main blessée tout en voulant s’évertuer à nier les conditions de cette relation.

A nouveau, elle traversa angoisse, cris, pleurs, sept ans durant, jusqu’au jour où elle comprit qu’elle avait une place dans le cœur de cet homme, mais non toute la place.

Ce dernier teint bon et l’assura de sa présence lors de sa chute aux enfers.

Un jour, cette mère mourut, mais avant son départ, il y eut un «je t’aime» prononcé, qui lui permit de prendre sa place de mère tout en attribuant à sa fille sa place de fille. La main blessée n’était plus un obstacle à leur amour.

Le chemin fut encore long, long, même après cette réconciliation et même si elle mit sa petite main blessée dans la main de l’homme également trouée par les aléas de sa vie.

Arrivée en terre sibérienne, à l’aube de l’an neuf, soudain, une musique, des chants, une odeur d’animaux, des images d’anges, effrayèrent cette femme devenue craintive de la vie.

Elle prit peur une fois de plus. Son ami, par un geste empli de douceur, l’invita à la confiance, il poussa la porte de bois de l’isba toute délabrée et elle vit un homme vêtu de brun, sage, serein, auprès d’une femme coiffée d’un voile bleu, encore toute pâle car elle venait de donner vie à un bébé tout tremblant, tant il avait dû faire d’efforts pour se frayer son chemin vers l’air libre.

Dans sa découverte, elle reconnut en cet Enfant ce Bonheur, ce trésor, qu’elle pressentait, pour lequel elle était partie en Quête, sous la forme d’un tout petit être, nu, fragile, un Dieu qui reconnaîtrait l’humanité de chacun.

L’homme et la femme, ces pèlerins tout surpris, heureux d’assister à un tel événement, ouvrirent leurs mains en guise d’offrande reçue. Ils virent que d’autres avaient parcouru un même périple, mais par d’autres sentiers.

Natacha Wust – Mange
Noël 2019

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14 décembre 2019


Jésus-Christ répandu et communiqué

Par-delà les critiques acerbes justifiées adressées à l’Eglise catholique depuis un certain temps maintenant au sujet des scandales qui ont éclaté en son sein et causé bien des victimes innocentes, je m’interroge cependant.

Qu’est-ce que l’Eglise ? Bossuet disait : « C’est Jésus-Christ répandu et communiqué. » On ne vient pas à l’Eglise, on n’y adhère pas pour autre chose que celle-ci : appartenir au Christ dont l’Eglise est porteuse dans le monde. Saint Paul écrivait déjà que « ce trésor » (le Christ et son message), nous le portons « dans des vases d’argile » (2 Co 4, 7). C’est que, si le bijou est précieux, l’écrin, ceux qui le portent, est fragile et de peu de valeur. Ainsi, j’accepte volontiers les critiques que l’on peut me faire, à moi chrétien d’argile friable, sur mes manquements personnels qui me chagrinent moi le premier. Mais que l’on ne s’attaque pas au Bijou ! Ils le savent bien, ceux qui rejoignent l’Eglise de tous les horizons à l’âge adulte après un temps de catéchuménat de plusieurs années, et par centaines, depuis plus de vingt ans maintenant ; ils le savent bien, ceux qui, pourtant abusés, affirment continuer à croire en l’Eglise ; ils le savent bien, les trois jeunes gens qui, dimanche dernier, ont été ordonnés diacres par Mgr Morerod et seront bientôt prêtres. Ils ont contemplé le Bijou, ils en ont fait leur vie.

A Jésus déjà en qui les religieux de son temps ne voyaient qu’un objet de critique, les disciples disaient : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de vie éternelle » (Jean 6, 68).

En ce dernier « Billet », je voudrais dire à tous : « Venez à l’Eglise, dites-en du bien, rejoignez-la pour l’améliorer, mais surtout, sachez regarder le Bijou, pas seulement l’écrin ! Il est porteur de vie ! »

Abbé Michel Schöni,
prêtre formateur

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30 novembre 2019


Ecoutez-moi!

L’air de rien, il y a des évènements qui changent tout. Samedi 23 novembre, une cérémonie inédite s’est déroulée à la cathédrale de Fribourg. J’avoue n’avoir pas compris lorsqu’elle fut annoncée: l’inauguration d’une plaque commémorative en mémoire des victimes d’abus sexuels en Eglise. Ce sont ces victimes de l’omerta ecclésiastique, de l’aveuglement des autres, qui ont pris la parole de manière extraordinairement digne et éprouvante. On percevait derrière les mots la crainte de ne pas être entendu, écouté, alors même que la parole se libère.

«Ecouter pour ne pas entendre.» Cette formule résume l’imposture régulièrement dénoncée dans les débats publics ou dans l’Eglise… A titre d’illustrations, l’interminable conflit des gilets jaunes en France. N’est-il pas paradoxal de convoquer ceux qui veulent débattre, si c’est pour ne pas entendre, pire encore, pour refuser d’écouter?

Mais écouter n’est-il pas plus qu’entendre? Entendre n’exige pas le silence et la présence à l’autre. L’écoute commence par une sortie de soi, une tentative pour libérer nos esprits et nos cœurs de nos préjugés, des stéréotypes dans lesquels nous nous enfermons, des idéologies qui nous rassurent. Suis-je prêt à réfléchir, à écouter avec humilité et confiance, à dialoguer?

Ecouter exige la proximité, le désir de comprendre, de garder la parole de l’autre. Par sa repentance, l’Eglise catholique fait le dur apprentissage qu’écouter, c’est «être capable de partager des questions et des doutes, de faire un chemin côte à côte, de s’affranchir de toute présomption de toute-puissance.» (pape François)

Au courage de parler vrai doit répondre la force d’écouter.

Philippe Becquart,
responsable du département des adultes à l’ECVD

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16 novembre 2019


Un modèle d’humanité à notre hauteur

Le mois dernier, une centaine de jeunes Romands se sont rendus à Rome pour la canonisation de sainte Marguerite Bays. En quoi la vie de cette femme qui a vécu au XIXe siècle à Siviriez, une petite commune de la Glâne fribourgeoise d’un peu plus de 2000 âmes, intéresse les jeunes d’aujourd’hui ? C’est l’échange que j’ai eu avec certains d’entre eux qui me semble intéressant de partager.

Tout d’abord, elle est Suissesse ! Néanmoins, ce n’est pas par esprit patriotique que cela touche les jeunes. Mais parce que son origine et sa vie ordinaire la rend tout simplement proche de nous. Elle était une humble couturière. Cela rejoint particulièrement ceux qui exerce un métier manuel et qui donnent beaucoup de leurs heures, souvent de manière discrète et avec peu de reconnaissance. Célibataire, elle choisit d’entrer dans le Tiers-Ordre franciscain, en vraie disciple de saint François. Sa fécondité est grande ; elle s’est occupée des enfants des autres, celui de son frère, ainsi que ceux de la région, qu’elle a accompagnés tant sur le plan matériel que spirituel. Elle était également souvent sollicitée pour veiller les malades et les mourants, ainsi que pour prodiguer de bons conseils. Elle puisait sa force et sa compassion dans la prière quotidienne et la récitation du chapelet.

Proximité, simplicité, bonté, charité et femme de foi, voilà ce qu’incarne sainte Marguerite Bays et qui touche certains jeunes. Elle est un bel exemple d’humanité, à notre hauteur. Ses valeurs peuvent largement inspirer nos vies d’aujourd’hui.

Roberto de Col,
responsable du département 15-25 ans à l’ECVD

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