L’Eglise de Vatican II se définit, entre autres, comme Peuple de Dieu en marche vers le Royaume, au service du monde. A l’image d’un corps (cf. 1 Co 12), ce peuple est structuré et organisé. Il comporte des ministres ordonnés, des agents pasto…
L’Eglise de Vatican II se définit, entre autres, comme Peuple de Dieu en marche vers le Royaume, au service du monde. A l’image d’un corps (cf. 1 Co 12), ce peuple est structuré et organisé. Il comporte des ministres ordonnés, des agents pastoraux laïcs. Mais il est aussi – et surtout – un peuple, où tous sont appelés, de par leur baptême et leur confirmation, à porter une responsabilité, dans la mesure de leurs talents, de leur générosité et de leur disponibilité. Ces responsabilités peuvent se vivre au service de la mission de l’Eglise elle-même: elles peuvent se vivre aussi dans des engagements culturels, sociaux, politiques, économiques. Elles représentent en quelque sorte un partage des talents que chacun a reçus. En effet, chaque personne reçoit des dons, des aptitudes, des charismes, petits ou grands, non pas seulement pour elle-même, mais pour les mettre au service des autres.
Une Eglise en bonne santé, c’est une Eglise dans laquelle le plus grand nombre de personnes prend une part active et responsable, si petite soit-elle. En un mot, c’est une Eglise qui comprend un grand nombre de bénévoles dans tous les domaines: l’enseignement de la foi, la liturgie, les services d’entraide, l’animation de la communauté, la gestion administrative et financière, etc.