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Présentation
La pastorale oecuménique dans le monde du travail est un service enraciné dans l’Evangile. Elle offre un accompagnement qui témoigne du regard de Dieu, un regard fraternel, de foi, d’espérance sur le monde du travail afin que chacun se sente exister dans sa dignité et trouve des ressources pour avancer.
Concrètement nous offrons une écoute et un accompagnement dans le respect de la confidentialité (permanences et sur rendez-vous), des lieux de rencontres pour partager ses expériences (les groupes ci-dessous) et deux à trois fois dans l’année des temps forts (voir sous agenda). Une attention particulière est donnée au monde agricole et aux soucis que vivent les paysans dans notre canton.
Activités
Permanence
A Lausanne, au Point d’Appui, les aumôniers Nicolas Besson et Jean-Claude Huot assurent une permanence à l’attention des demandeurs d’emploi tous les lundis matin (hors vacances scolaires). Inscription auprès du secrétariat du Point d’Appui (021 331 57 20 les mardi et mercredi matin ainsi que le vendredi après-midi).
Il est possible de prendre rendez-vous à d’autres moments et en d’autres lieux du canton. Nicolas Besson et Jean-Claude Huot (voir numéros ci-contre) vous répondront.
Les aumôniers, et les bénévoles qui travaillent avec eux, offrent une écoute et un accompagnement dans le respect de vos convictions. La confidentialité est une règle de base, ainsi que la bienveillance et le non-jugement.
Aumônerie agricole
Pour sortir de l’isolement, parler de ses difficultés, appelez le 079 614 66 13. Témoignage audio d’une des personnes qui répond. Il s’agit de Maria Vonnez interviewée en février 2023. Mais ce pourrait aussi être Samuel Wahli. Cette aumônerie oecuménique est portée par les Eglises catholique et protestante. Elle est activement soutenue par la Direction générale de l’agriculture et de la viticulture du Canton de Vaud.
Ce service d’aumônerie assure une présence auprès de paysans et de paysannes en difficulté. Il contribue à la prévention du suicide (lire le témoignage dans Terre et Nature du premier décembre 2022).
Depuis l’automne 2016 une formation de prévention du suicide est offerte régulièrement avec, entre autres, la collaboration de l’équipe du Groupe Romand de Prévention du Suicide. Cette formation s’adresse aux professionnels en relation directe avec les paysannes et les paysans du canton. Ces personnes constituent maintenant un réseau dit « sentinelle » permettant d’alerter le réseau quand apparaissent des situations à risque.
L’écoute offerte permet d’être accompagné-e, mais aussi d’être orienté-e vers des ressources plus précises en fonction des besoins, qu’ils soient techniques, économiques, de santé ou sociaux. Voir le dépliant.
Ce service d’aumônerie est également présent dans les écoles de Grange-Verney et de Marcelin par Maria Vonnez.
Groupes Révision de Vie
Il nous arrive à toutes et tous de vivre des événements de la vie quotidienne qui nous laissent avec un petit goût d’inachevé. Que s’est-il effectivement passé? Ai-je bien agi? ai-je été fidèle à moi-même, à mes convictions, à ma foi?
Difficile de répondre à ces questions tout seul. C’est pourquoi la pastorale oecuménique dans le monde du travail vous propose un outil: la révision de vie.
Basée sur la méthode Voir – comprendre – agir née au début du XXe siècle dans le monde ouvrier en Belgique, la révision de vie se pratique en groupe de 3 à 4 personnes. Chaque membre du groupe raconte à tour de rôle un fait de sa vie quotidienne qu’il souhaite partager. Il s’appuie ensuite sur l’intelligence collective du groupe pour mieux comprendre ce qu’il a vécu. Le lien avec la dimension spirituelle (foi chrétienne ou autres convictions) se fait alors en évoquant des récits bibliques, des Psaumes ou d’autres sources religieuses ou philosophiques. Enfin, le groupe réfléchit aux actions envisageables par la suite. Les membres du groupe renforcent ainsi leur capacité à orienter leur vie en fonction de leurs convictions et de leurs valeurs.
En 2023, huit groupes existent dans le canton de Vaud. Ils se réunissent en fonction des disponibilités de leurs membres à un rythme d’environ toutes les six semaines. D’autres groupes sont en création autour d’une équipe d’animateurs et d’animatrices d’une douzaine de personnes.
Une découverte de la Révision de Vie en trois séances est possible sur demande. Des propositions sont faites régulièrement (voir annonces ci-contre dans l’agenda).
Voir le flyer de présentation
Vous êtes intéressé-e par cette démarche? Prenez contact avec Jean-Claude Huot.
Groupe écoute
Ce groupe, qui a pris naissance en janvier 2015 poursuit avec constance son activité. Nous nous réunissons un samedi matin par mois, six personnes sont très fidèles et s’impliquent avec beaucoup d’authenticité dans les échanges. De ce fait, il ressort de nos discussions et de nos témoignages des valeurs et des pépites d’une grande richesse qui nous permettent d’une séance à l’autre de faire un chemin à la fois personnel et collectif. Le groupe lui-même devient porteur des valeurs que nous lui avons infusées et en retour nous en sommes enrichis.
Nous sommes ouverts à recevoir d’autres personnes, venez faire un essai sans engagement.
Contact : m-deschenaux@bluewin.ch / 021 617 23 81
Méditation chrétienne
Les vertus de la méditation ne sont plus à démontrer. Elle calme le stress, permet de faire ressurgir des ressources au plus profond de soi. Et elle nous met en relation avec une dimension de la vie qui nous dépasse.
Les pères du désert l’ont expérimenté il y a bien 16 siècles. Cette méditation orientée vers le Christ reste actuelle, pratiquée dans des monastères, elle est aussi accessible dans la vie de tous les jours au creux de nos vies agitées.
La communauté mondiale pour la méditation chrétienne, ou WCCM, la propose depuis quelques années dans le canton de Vaud. Pour la découvrir le matin ou durant la pause de midi rejoignez un groupe
Deux rendez-vous à Lausanne:
- Ã St-Laurent, les mardi de 12h30 Ã 13h15
- à St-Paul (Av. de France 41B), les mercredis de 8h à 8h45
D’autres rendez-vous sont possibles, y compris en ligne depuis chez vous ou votre bureau. Plus d’offre sur le site de la WCCM où vous trouverez le calendrier du jour
Vous êtes intéressé-e par cette démarche? Prenez contact avec Jean-Claude Huot ou Catherine Charrière Meccio, animatrice de la CMMC.
Mais aussi
Travail sur appel: j'en ai trop vu!
Avec la reprise, je les retrouve ces personnes vivant dans la précarité à cause de leur emploi sur appel. J’en ai trop vu de ces travailleurs, souvent des travailleuses, «too small to consider», trop petites pour compter. Dépendons-nous tr...
Avec la reprise, je les retrouve ces personnes vivant dans la précarité à cause de leur emploi sur appel. J’en ai trop vu de ces travailleurs, souvent des travailleuses, «too small to consider», trop petites pour compter. Dépendons-nous trop d’elles pour les respecter dans leur pleine dignité?
Femmes de chambre, auxiliaires de santé, travailleurs du gros oeuvre ou dans la logistique, les exemples ne manquent pas. Pour lire la suite, rendez-vous sur le site de 24 heures.
Jean-Claude Huot, le 21 août 2023
Pour après: prendre soin!
La pandémie du covid-19 a traversé nos sociétés. Elle a atteint des personnes dans leur santé, elle a bousculé la place de nombreuses personnes dans la société.
Car quand on perd tout revenu, quand son travail est remis en cause, quand lâ€...
La pandémie du covid-19 a traversé nos sociétés. Elle a atteint des personnes dans leur santé, elle a bousculé la place de nombreuses personnes dans la société.
Car quand on perd tout revenu, quand son travail est remis en cause, quand l’entreprise qu’on a mis des années à construire se trouve balayée du jour au lendemain, il est difficile de faire son deuil et de rebondir. D’autant que parfois, la priorité est tout simplement de trouver de quoi nourrir sa famille demain, de payer son loyer ce mois-ci. Les liens de solidarité sont alors vitaux, de même que les espaces pour bâtir de nouveaux projets.
Et de nombreux métiers ont enfin été reconnus car ils sont nécessaires à notre vie, que ce soit les soignants et les soignantes, les vendeuses et les livreurs, les paysannes et les boulangers, les informaticiens et les électriciennes, les éboueurs et les nettoyeuses. Or ces métiers sont souvent peu valorisés, mal rémunérés. De quoi s’interroger sur les priorités que nous donnons collectivement aux tâches qui nous permettent de vivre au quotidien et de nous soigner…
Alors à la suite du Pape François dans son encyclique Laudato Si’ publiée il y a cinq ans, nous pouvons réfléchir au sens du travail humain et nous demander si le sens ultime du travail, qu’il soit rémunéré ou non, n’est pas de prendre soin, de la nature, des autres et de soi-même.
Je vous invite dans cet esprit à lire deux articles. Le premier est celui de Paul Dembinski publié sur cath.ch. Le second est ma contribution disponible sur les pages Internet de 24 heures.
Jean-Claude Huot, le 25 mai 2020
Parler de son vécu professionnel
Prendre la parole pour partager un vécu, parfois douloureux, sur son lieu de travail n’est pas chose aisée. Depuis 2010, les aumôneries du monde du travail et plusieurs organisations protestantes et catholiques partagent leur expérience et off...
Prendre la parole pour partager un vécu, parfois douloureux, sur son lieu de travail n’est pas chose aisée. Depuis 2010, les aumôneries du monde du travail et plusieurs organisations protestantes et catholiques partagent leur expérience et offrent un espace de parole ensemble lors des Forums oecuméniques romands Monde du travail. Ces forums, sous forme de rencontres annuelles réunissant chaque fois entre 40 et 70 personnes, sont des espaces de parole éclairés par les interventions d’experts permettant de mieux comprendre les expériences partagées.
Dans le cadre de la Plateforme Dignité et Développement et grâce au travail de synthèse du Pasteur Jean-Pierre Thévenaz, l’expertise accumulée durant ces forums a été mise en forme dans un document de travail. Vous y trouverez un fil conducteur pour donner la parole à ceux et celles qui peinent à la prendre, vous y trouverez aussi des mots clés, des phrases fortes exprimant les douleurs et les espérances, les luttes et les aspirations qui ont émaillé ces rencontres romandes au fil des ans. Vous y trouverez aussi des questions ouvertes, soulevées au fil des échanges et que vous pouvez reprendre dans vos paroisses, dans vos groupes. Car il est essentiel que nos Eglises, à tous les niveaux, ouvrent la porte au partage du vécu au travail. C’est à la rencontre de la vie quotidienne que l’Evangile trouve son sens, devient pleinement Bonne Nouvelle.
Jean-Claude Huot
Découvrir la document “Expériences et enjeux au travail”
Voir aussi les échos des forums récents dans l’actualité de ce site Internet: 2018, 2017, 2016, 2015
Travail et bien commun
« Là où il n’y a pas de travail manque la dignité » affirmait le Pape François lors de sa visite en Sardaigne au début de son pontificat. Car sans emploi et sans revenu, il devient très difficile de développer sa créativité et de co...
« Là où il n’y a pas de travail manque la dignité » affirmait le Pape François lors de sa visite en Sardaigne au début de son pontificat. Car sans emploi et sans revenu, il devient très difficile de développer sa créativité et de contribuer ainsi au bien commun.
L’enseignement social de l’Eglise définit le bien commun comme « l’ensemble de conditions sociales qui permettent, tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée »[1] Cette définition du bien commun a, entre autres, deux caractéristiques essentielles. La première est que son contenu n’est pas défini. A chaque société, à chaque génération le soin d’en définir les contours et d’apporter sa pierre à l’édifice. En fait le bien commun n’est pas un programme ou une utopie, il est un horizon « inatteignable dans sa plénitude mais pas entièrement hors de portée. […] Sa réalité résulte de la mise en œuvre, renouvelée chaque jour, de principes comme la solidarité, la subsidiarité ou encore la destination universelle des biens. »[2]
La deuxième caractéristique est que chacun et chacune a le droit et le devoir d’y contribuer. Car le bien commun ne peut être recherché seulement par une élite de sages qui sauraient pour les autres ce qui leur est bon. Chacun et chacune d’entre nous savons ce qui est bon pour nous. C’est un droit de rechercher ce qui est bon pour soi. Mais nous avons aussi le devoir de contribuer au bien des autres, au bien commun à tous les autres ! Je bénéficie alors du bien commun auquel je contribue. Et si je n’y contribue pas, je suis commun un passager clandestin… et du coup je ne bénéficie pas des services accordés à ceux qui ont payé leur dû.
C’est dans ce contexte que le travail permet de contribuer au bien commun de l’ensemble de l’humanité. L’ordinateur que j’utilise pour écrire cet article est fait de main d’hommes et de femmes. Mais dans quelle condition ont-elles travaillées, ces personnes qui rendent possible aujourd’hui mon propre travail ? Et que dire de celles et ceux qui n’ont pas accès au travail parce qu’immigrantes sans papiers, ou trop âgés aux yeux de potentiels employeurs ? Le travail est une contribution à l’œuvre commune et donc au bien commun pour autant que cette participation ait aussi contribué au bien des ouvriers et ouvrières. Ils font partie du commun comme les chômeurs et les immigrés.
Il est dès lors vital, d’un point de vue chrétien, de considérer le bien commun à l’aune du sort qui est réservé aux plus humbles des humains, aux plus humbles des travailleurs. L’option préférentielle pour les pauvres est ainsi essentielle à la compréhension du bien commun. Il n’y a pas de bien commun sans prise en compte des plus faibles des membres d’une société. Ceux-ci ont le droit de participer à l’œuvre commune comme les autres. Ils en ont le devoir aussi et les mieux dotées doivent garantir que leur contribution soit possible. L’Eglise a un rôle à jouer à cette fin. Ecouter les personnes dépourvues de travail et de revenu et leur offrir un espace de prise de parole où ils peuvent faire valoir leur droit, leur vision et leur contribution au bien commun.
Tel est un aperçu de la réflexion que je propose au lecteur du livre Bien commun par-delà les impasses que j’ai édité avec Paul Dembinski, dans l’article que j’ai écrit sous le titre Le bien commun à l’épreuve de l’option pour les pauvres (lire l’introduction).
[1] Concile Vatican II, Constitution pastorale Gaudium et Spes, ch. 26.
[2] Le bien commun par-delà les impasses, sous la direction de Paul Dembinski et Jean-Claude Huot, Saint-Augustin 2017, p. 14.
L'ouvrier de la dernière heure
Récemment, je relisais cette parabole de l’Evangile de Matthieu (ch. 20). Elle compare le Royaume de Dieu à l’action du propriétaire d’une vigne. Il engage des ouvriers à chaque heure du jour mais paie tout le monde avec le même salaire...
Récemment, je relisais cette parabole de l’Evangile de Matthieu (ch. 20). Elle compare le Royaume de Dieu à l’action du propriétaire d’une vigne. Il engage des ouvriers à chaque heure du jour mais paie tout le monde avec le même salaire. Tous peuvent ainsi faire vivre leur famille, même ceux qui ont commencé à travailler à 17h.
Apparu alors à ma porte un homme. D’origine africaine, disposant d’un passeport européen,… pour lire la suite de ce billet paru dans 24 heures du 5 mai 2018, cliquez ici: 24h-billet-5mai18
Fruit de la terre et du travail des hommes
Les pommes de terre sont en train d’être arrachées, les betteraves suivront. Dans les vignes la vendange se prépare. Les récoltes touchent lentement à leur fin, parfois bien maigres en raison des pluies du mois de juin.
Les paysans ont l’...
Les pommes de terre sont en train d’être arrachées, les betteraves suivront. Dans les vignes la vendange se prépare. Les récoltes touchent lentement à leur fin, parfois bien maigres en raison des pluies du mois de juin.
Les paysans ont l’habitude des aléas du climat. Les aléas du prix payé pour leur récolte laissent par contre un goût amer. Et plus dure encore est l’absence de reconnaissance. …
Pour lire la suite de ce billet paru dans 24 heures le premier octobre 2016: cliquez ici!
Eloge du travail invisible
Un électricien me faisait récemment remarqué : « tout notre travail est invisible. Des tunnels, des tuyaux noyés dans les murs, juste quelques interrupteurs ici ou là . » Il ne parlait certes pas des lignes à haute tension, ni des éolie...
Un électricien me faisait récemment remarqué : « tout notre travail est invisible. Des tunnels, des tuyaux noyés dans les murs, juste quelques interrupteurs ici ou là . » Il ne parlait certes pas des lignes à haute tension, ni des éoliennes. Mais il avait raison. Le résultat de son travail est caché dans l’épaisseur des murs. Et sans lui point de lumière, point de chauffage, d’ordinateurs ou de frigo.
Ce genre de travail, essentiel à la vie mais invisible, est fréquent. …
Pour lire la suite de ce billet paru dans 24 heures le 30 avril 2016:Â Cliquez ici!
«MON CONSEILLER A UN NOM», DISAIT L’AFFICHE
Etrange affiche sur les murs de Lausanne en novembre dernier. Une assurance maladie proclamait en grandes lettres : « votre conseiller personnel a un nom et un prénom ». Mais le seul « conseiller » visible sur l’affiche ressemblait plu...
Etrange affiche sur les murs de Lausanne en novembre dernier. Une assurance maladie proclamait en grandes lettres : « votre conseiller personnel a un nom et un prénom ». Mais le seul « conseiller » visible sur l’affiche ressemblait plutôt à un robot. Comme si un clic de souris permettait un conseil réellement personnalisé !
Les personnes que nous rencontrons à la Pastorale Å“cuménique dans le monde du travail, mon collègue réformé et moi-même, aspirent principalement à une seule chose : être reconnues dans leur dignité individuelle. …
Pour la lire la suite de ce billet paru dans 24 Heures du 4 janvier 2016:Â cliquez ici
Le salaire dû crie vers Dieu
«Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers.» Voici un avertissement que les participants aux messes d...
«Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers.» Voici un avertissement que les participants aux messes du 27 septembre dernier ont entendu. Il ne s’agit pas d’une protestation syndicale mais d’un passage de la lettre de saint Jacques. Elle fait partie d’un ensemble de lettres des disciples du Christ recueillies dans le Nouveau Testament au début du christianisme.
Pour la lire la suite de ce billet paru dans 24 Heures du 31 octobre 2015:Â cliquez ici
Travail et spiritualité, antinomie ou complémentarité?
Travail et spiritualité, Management et religion. Ces couples ne semblent pas faire bon ménage. Pourtant n’est-il pas nécessaire d’interroger les fondements éthiques de l’agir professionnel, que l’on soit employé ou employeur? N’est-il pas ur...
Travail et spiritualité, Management et religion. Ces couples ne semblent pas faire bon ménage. Pourtant n’est-il pas nécessaire d’interroger les fondements éthiques de l’agir professionnel, que l’on soit employé ou employeur? N’est-il pas urgent, alors que l’on perçoit l’impasse du système économique actuel, de rechercher le sens même de la vie? Les articles de cette rubrique proposent divers regards.
L’offre de conseils en management n’a jamais été aussi abondante. Certains chefs d’entreprises romandes choisissent pourtant de puiser leur inspiration dans la religion ou la philosophie. Témoignages recueillis par Camille Andres pour PME Magazine (nov. 2015).
Découvrez l’article ici: Autres valeurs pour diriger – PME Magazine – Nov 2015
Dans le monde professionnel, on fait de plus en plus appel à la spiritualité. Mais est-ce pertinent ? Ne risque-t-on pas la récupération économique d’une aspiration humaine fondamentale ? Jean-Claude Huot, aumônier dans le monde du travail, s’interroge.
« Il est nécessaire de réconcilier la spiritualité et l’économie. »[1] Ces propos ne sont ni du pape ni d’un moine bénédictin, mais du représentant spécial de la Banque mondiale auprès des Nations Unies à Genève de 1996 à 2003. La Banque mondiale menait alors un dialogue avec diverses institutions religieuses sur les valeurs et l’éthique dans le développement.[2] Et ce représentant était l’économiste chilien Alfredo Sfeir-Younis,[3] considéré aujourd’hui comme un guide religieux maya. Cette revendication participe de tout un courant qui vise à introduire de la spiritualité dans la vie sociale et économique. On voit ainsi apparaître la spiritualité dans des cures de bien être, des cours de méditation offerts par des entreprises, des formations au management. Une association Travail et Spiritualité a également vu le jour à Lausanne.[4]